La lutte sénégalaise s’apprête à vivre une transformation majeure avec la mise en place d’une Fédération sénégalaise de lutte (FSL). Cette nouvelle structure remplacera le Comité national de gestion (CNG) qui gérait la discipline depuis les années 1990. Cette réforme, portée par la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a pour objectif de moderniser et de structurer la lutte sénégalaise.
Un processus en quatre phases pour une transition en douceur
Le passage du CNG à la FSL se déroulera en quatre étapes distinctes. La première phase, prévue du 31 juillet au 8 août 2025, consistera en un recensement exhaustif des écuries et des associations de lutte. S’en suivra une phase de cadrage juridique du 12 au 24 août, durant laquelle les statuts et les règlements de la future fédération seront validés.
La structuration territoriale sera au cœur de la troisième phase, du 1er au 28 septembre. Des élections seront organisées pour désigner les représentants locaux de la FSL. Enfin, la dernière phase, du 15 septembre au 8 novembre, sera consacrée à la structuration nationale, avec le dépôt des candidatures et l’élection de la direction de la FSL.
Une réforme saluée par les acteurs du milieu
Cette initiative, qui vise à démocratiser, réguler et professionnaliser la lutte sénégalaise, est perçue comme une avancée significative par les acteurs de la discipline. Elle marque une volonté politique forte de moderniser ce sport traditionnel.
Encore bonne continuation au duo magique ensemble pour la renaissance du Sénégal 🙌