L’Algérie a fermement condamné, samedi, les politiques et pratiques israéliennes envers le peuple palestinien, suite à la déclaration officielle de l’état de famine à Gaza par les Nations Unies. Le ministère algérien des Affaires étrangères a qualifié la situation d’« extrêmement grave et sans précédent » dans l’histoire de la question palestinienne et du Moyen-Orient.
Une famine « fruit d’un choix politique » de l’occupation israélienne
Selon Alger, cette famine « n’est pas le résultat de circonstances exceptionnelles, mais plutôt le fruit d’un choix politique et d’une stratégie de l’occupation israélienne ». Le ministère des Affaires étrangères a lié cette situation au « projet de déplacement, de réoccupation de Gaza et au projet de « Grande Israël » ».
L’Algérie appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à agir
L’Algérie a lancé un appel à la communauté internationale, et plus particulièrement au Conseil de sécurité de l’ONU, pour qu’ils assument leurs responsabilités et prennent des mesures collectives afin de faire échouer le projet de « Grande Israël » et de préserver la solution à deux États comme base d’un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien. Une crise humanitaire que 27 pays avaient déjà dénoncée comme « inimaginable » le 12 août dernier.
L’engagement de l’Algérie au Conseil de sécurité
En tant que membre du Conseil de sécurité, l’Algérie a réaffirmé son engagement à poursuivre ses efforts diplomatiques pour soutenir le peuple palestinien, mettre fin à cette catastrophe humanitaire et accélérer la création d’un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est pour capitale. Des décès dus à la famine avaient déjà été rapportés fin juillet.