À l’initiative de l’association d’Aïcha Dabo, consultante et conseillère TikTok, un atelier régional s’est tenu mardi pour réfléchir aux défis liés à l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et à la sécurité numérique. L’événement a réuni des participants venus de plusieurs pays, issus de la société civile, des institutions et des gouvernements.
Aïcha Dabo rappelle que l’objectif était double : comprendre les mécanismes de radicalisation en ligne tout en abordant les enjeux de protection sur les réseaux sociaux.
« Nous voulions parler de l’extrémisme violent, mais sans occulter la sécurité sur TikTok et, plus largement, la sécurité dans notre manière de vivre », explique-t-elle.
Les échanges ont notamment porté sur la responsabilité collective face à la violence en ligne.
« La solution vient de partout », insiste Aïcha Dabo, expliquant la diversité des profils présents pour contribuer à des pistes d’action concrètes.
À l’issue des travaux, plusieurs recommandations doivent être mises en œuvre, parmi lesquelles la création d’un cadre permanent d’échange avec les autorités de TikTok afin de mieux prévenir les contenus violents et les dérives.
« Si la paix règne sur les réseaux sociaux, cela aura un impact positif sur tout le monde », assure la consultante.
Pour sa part, Habibou Dia, directeur de la communication, plaide pour un encadrement adapté des nouvelles technologies afin de limiter les risques.
« Nous devons réguler ces plateformes pour prévenir certaines dérives », affirme-t-il, soulignant l’importance d’un partenariat étroit entre acteurs publics, société civile et plateformes numériques.
