Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, porte-parole du gouvernement, a réagi suite à l’expulsion de l’avocat Juan Branco. Abdou Karim Fofana justifie la fermeté de l’état dans cette affaire.
Une position ferme
« Lorsqu’un avocat, qui vient d’un autre pays, arrive au Sénégal avec des publications mensongères, avec des accusations sur nos institutions, avec une irrévérence vis-à-vis d’institutions du Sénégal, nous devons avoir une attitude ferme« , a déclaré Abdou Karim Fofana, ce dimanche, sur Iradio.
Le respect
Le porte parole du gouvernement reste ferme dans ses bottes. « Nous n’avons de leçons à recevoir de qui que ce soit. Il y a d’autres avocats étrangers qui sont venus défendre Sonko et ils n’ont pas eu de problèmes avec la police des frontières. Si vous êtes correct avec le Sénégal, on est correct avec vous », a-t-il soutenu.
Abdou Karim Fofana a également tenu à avertir l’avocat Français. « Si vous avez un comportement d’un néocolonialiste ou si vous pensez que l’anarchie qui règne dans certains pays, vous pouvez l’utiliser au Sénégal pour vous faire un nom, vous vous trompez. Nous sommes un État respectueux et respectable« , a affirmé le ministre.