En France, les journalistes interpellent directement le Président Sall sur « les tensions politiques » au Sénégal

Les députés sénégalais ont adopté jeudi 19 avril une nouvelle loi électorale, fortement contestée par l’opposition et la société civile. Au même moment le président Macky Sall se trouvait en France pour une visite inopportune selon certains observateurs vu le contexte tendu de la situation politique.

En effet lors des manifestations plus d’une cinquantaine de personnes ont été interpellées.
Il s’agit, pour se porter candidat à une élection, d’ être parrainé par 52 000 électeurs, répartis dans au moins sept régions différentes du pays. Chaque électeur ne peut parrainer qu’un seul candidat. Pour la majorité présidentielle, cette réforme devrait rationaliser le nombre de candidatures aux élections.

A Paris, où d’ailleurs certains Sénégalais ont publiquement manifesté contre l’adoption de ce projet de loi, le président Sall s’est adressé à la presse pour revenir sur les tensions politiques qui agitent son pays tout en insistant sur l’importance de cette mesure. Il a apporté des réponses après avoir été directement interpellé par les journalistes sur place sur cette situation politique compliquée au Sénégal. Et comme d’habitude le Chef de l’Etat s’est prêté à l’exercice. « Il se trouve que l’on a eu 300 partis politiques aujourd’hui, et il y en a encore une vingtaine en dépôt, on pourrait aller à 500 voire 600. Si l’on ne rationalise pas les candidatures, il arrivera un moment où nous serons bloqués dans l’élection. Imaginez l’élection présidentielle avec une cinquantaine de candidats. Le vote ne se passe pas bien. Le président finit son mandat, que se passera-t-il? Un pays qui est dit stable, démocratique, va se retrouver en crise. Nous devons anticiper cela. Nous devons faire un filtre citoyen. Chaque citoyen est libre de parrainer. On avait dit 1% on a finalement baissé à 0,8%. »

Toutefois malgré l’application de cette loi par l’assemblée nationale, le Président Sall se dit ouvert au dialogue : «C’est normal que les gens qui ne sont pas d’accord ne soient pas contents, mais l’essentiel est que ce que l’on fait soit conforme à l’esprit démocratique.»

Amadou Lamine Mbaye

6 COMMENTAIRES
  • Diop

    Nit day wakh deugue mondieur le président

  • Parrain

    IL n est pas sincere. Il n est pas satisfait de son maigre bilan. rien d autre.

  • Bubacar Tiana

    S’il y avait rationalisation en 2012 Macky Sall ne serait pas candidat car les sénégalais ne le connaissaient pas

  • Thiam Lord Byby

    N imoprte koi tu es un fumier

  • AP

    En mars 2019 on verra qui décide le peuple ou le tenant du pouvoir.

  • Rveillez vous

    Une part de vérité sur les parties politiques,pourquoi ne pas s’organiser en Blocs,c’est la meilleur maniére pour gouverner,et au senegal chacun se vois en futur président et refuse de s’allier a un autre, »nieupa beugg done bour « et c’est ce qui est impossible!!
    Plus de solidarité,ni de dignité,chacun cherche un moyen pour s’en sortir seul dans son coin(normal mais trés lent )
    la population n’a pas accés a l’information,c’est des « ignorants de 1er classe ».C’est simple,qu’ils n’acceptent pas de donner leur carte pour 5000 ou 10000f,mais faudra vraiment les donner a manger,
    Excusez moi du terme mais sénégalais wakh rék lay déf , té macky dina falouwat  » parsk dagno khiif té hypocrite.
    Preuve en est le slogan « rejoindre le partie au pouvoir pour s’en sortir et tous y pense et c’est dommage…Yalla na yalla samme sunugal gui ak liko weur .Wassalm

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