Élisabeth Borne en quête de la présidence de Renaissance : Quels enjeux pour le parti ?

Élisabeth Borne en quête de la présidence de Renaissance : Quels enjeux pour le parti ?

Élisabeth Borne, ancienne Première ministre, a annoncé sa candidature à la présidence du parti Renaissance. Elle vise à succéder à Stéphane Séjourné, actuellement ministre des Affaires étrangères démissionnaire.

Le parti présidentiel doit tenir un congrès avant le 30 novembre pour désigner les 150 membres du Conseil national qui éliront le secrétaire général. Ce poste a été occupé par Christophe Castaner, Stanislas Guerini et Stéphane Séjourné.

Borne, députée réélue dans le Calvados lors des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet derniers, se positionne en rassembleuse. Elle affirme dans le Parisien que le parti doit se concentrer sur la réflexion de fond et la mobilisation militante, et non passer pour une écurie présidentielle. Elle pourrait être en compétition avec Gabriel Attal, son successeur à Matignon depuis janvier.

Alors que certains, comme Gérald Darmanin, étaient envisagés comme candidats, ils n’ont finalement pas présenté leur candidature contre Attal, favorisant une direction collégiale temporaire à l’Assemblée avec le soutien d’Emmanuel Macron.

Des sources révèlent que les plans de Gabriel Attal et Stéphane Séjourné pour avancer le congrès de Renaissance ont été bloqués par une fronde interne soutenue par le président.

Élisabeth Borne a commenté qu’il n’est pas habituel d’être à la fois président de groupe parlementaire et dirigeant de parti, référence faite à Gabriel Attal.

La dissolution de l’Assemblée par Emmanuel Macron a généré une certaine instabilité politique. Borne indique dans le Parisien qu’avec cette Assemblée, aucun programme ne sera appliqué, soulignant le besoin pour les partis de redonner de l’espoir aux Français et de développer une vision pour le pays.

Aurore Bergé et Clément Beaune ont exprimé leur soutien à Borne. Bergé, sur France Inter, affirme qu’elle sera aux côtés de Borne et met en avant son esprit de rassemblement. Beaune, quant à lui, valorise l’expérience de Borne, notamment son parcours politique et son succès électoral contre le Rassemblement National.

Borne, connue pour sa gestion de la réforme des retraites et des budgets adoptés via le 49.3, semble prendre ses distances avec Macron après la dissolution, tout en soulignant qu’elle a fait adopter plus de soixante textes sans majorité absolue.

1 COMMENTAIRES
  • Lamine Diop

    Il faut mettre Jason Bourne comme colistier (rires).

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