Les citoyens mauriciens ont afflué dans les bureaux de vote, dimanche dernier, pour participer à des élections législatives cruciales. Le scrutin, marqué par des files d’attente importantes, a vu plus d’un million de personnes inscrites sur les listes électorales. Ces élections se déroulent dans un climat tendu, dominé par des préoccupations concernant la cherté de la vie et des controverses politiques récentes.
Le Premier ministre sortant, Pravind Kumar Jugnauth, brigue un nouveau mandat malgré les critiques croissantes sur sa gestion économique et un scandale lié à des écoutes téléphoniques. Ce dernier a éveillé des inquiétudes quant à une possible érosion des droits fondamentaux. Face à cela, l’opposition a misé sur ces préoccupations pour proposer des réformes économiques et promettre plus de transparence dans la gouvernance publique.
Les principales formations politiques en lice sont l’Alliance populaire, dirigée par le Mouvement socialiste militant (MSM) de Jugnauth, et l’Alliance du changement, menée par le Parti travailliste de l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam. Le vainqueur de cette élection, qui devra obtenir une majorité sur les 70 sièges de l’assemblée, formera le prochain gouvernement.
Selon la Commission électorale, la journée de vote s’est déroulée sans incident et le taux de participation devrait être élevé. Ce contexte électoral rappelle certaines dynamiques politiques au Sénégal, où les enjeux économiques peuvent également influencer les choix législatifs.