Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a tenu un discours plein de sens ce mercredi 11 septembre à Médina Baye. Du modèle de laïcité sénégalaise à l’implication des familles religieuses dans la gestion de la cité, un guide religieux y voit des aspirations fortes qui feront beaucoup de bien à la Nation.
« Aucun projet, aucun système solide ne peut prospérer dans le temps s’il n’est adossé à une croyance religieuse forte. Le prophète de l’Islam nous a légué des codes et des textes pour vivre harmonieusement dans le monde avant de rejoindre l’au-delà. Cela semble être compris par nos nouveaux dirigeants, qui savent que sans les vertus enseignées unanimement par toutes les religions révélées, notre chemin sera toujours parsemé d’embûches », a développé Cheikh Ibrahima Diallo.
Pour corroborer sa thèse, il enchaîne en affirmant que la faillite morale et socio-économique de nos nations n’a qu’une seule cause, à savoir la dépravation, l’aliénation culturelle et religieuse. « L’hégémonie occidentale, de la colonisation jusqu’à nos indépendances récentes, n’a ménagé aucun levier pour abrutir notre jeunesse afin d’en faire des robots, ayant comme seules préoccupations la consommation de gadgets nouveaux, d’internet, de sexualité et de drogue », a regretté le secrétaire général du PJD.
« Maintenant, l’heure de la prise de conscience a sonné, car la volonté politique s’est manifestée sans masques ni gants. La création d’une Direction des Affaires religieuses montre que les nouvelles autorités ont conscience que la religion n’est pas seulement une affaire privée. Elle s’exerce dans des espaces publics et en groupe. De plus, le Sénégal est un pays où nous avons une population de croyants qui doit être mobilisée pour participer à l’effort d’édification d’une nation plurielle mais tolérante », a-t-il conclu.