La Belgique a initié une restructuration de son réseau diplomatique mondial, une décision annoncée vendredi par le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot. Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, cette réforme prévoit la fermeture de huit missions diplomatiques et la création de cinq nouveaux postes à l’étranger.
Cette réorganisation est le fruit du premier examen complet de la présence diplomatique belge depuis plus d’une décennie. L’objectif est de rendre le réseau « plus large, plus résilient et plus tourné vers l’avenir », d’après un communiqué officiel. Dans le cadre de ce plan, une vingtaine de missions existantes seront également renforcées.
Les missions qui fermeront leurs portes sont celles de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), Conakry (Guinée), Bamako (Mali), Maputo (Mozambique), La Havane (Cuba), Rio de Janeiro (Brésil), Guangzhou (Chine) et Koweït. Le ministre Prévot a souligné que « ces fermetures ne diminuent en rien l’importance que nous accordons au maintien des relations bilatérales avec les pays concernés ». Il a précisé que les relations se poursuivront par le biais d’ambassades régionales ou d’envoyés spéciaux, et que les services consulaires pour les citoyens belges resteront accessibles durant la période de transition en 2026 et 2027.
Les économies générées par ces fermetures seront réinvesties dans le renforcement des missions en sous-effectif et dans la mise en place d’un corps de « diplomates volants » pour des déploiements rapides. Parallèlement, de nouvelles ambassades seront ouvertes à Tirana (Albanie), Windhoek (Namibie), Mascate (Oman) et Tachkent (Ouzbékistan). Cette démarche de réorganisation intervient dans un contexte où les activités diplomatiques demeurent soutenues à l’échelle mondiale, comme en témoigne la réception de nouveaux ambassadeurs accrédités dans des pays comme le Sénégal. Un représentant permanent auprès de l’Union africaine sera également nommé à Addis-Abeba, ainsi qu’un ambassadeur pour la Syrie qui résidera à Beyrouth.
