Une enquête nationale STEPS sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles (MNT) a révélé une situation alarmante dans la région de Diourbel. L’hypertension artérielle, la consommation excessive de sel et le manque d’activité physique sont les principaux facteurs de risque identifiés.
L’enquête, dont les résultats ont été présentés vendredi à la gouvernance de Diourbel, montre des chiffres préoccupants, parfois supérieurs à la moyenne nationale. Le taux d’hypertension à Diourbel atteint 35,3%, contre 28,2% au niveau national. La consommation de sel, souvent associée à des épices et bouillons, s’élève à 75,3% dans la région. Le manque d’activité physique aggrave encore la situation. « Les prévalences des facteurs de risque des maladies non transmissibles sont très élevées », a alerté le Dr Seynabou Mbow de la division de la lutte contre les MNT. « Ce qui nécessite une action collégiale des différents acteurs pour vaincre ces risques qui engendrent des maladies chroniques et coûteuses pour la communauté, la famille et l’État. »
Le Dr Mamadou Dieng, Directeur régional de la santé de Diourbel, a souligné l’importance de mesures hygiéno-diététiques : changement du mode de vie, pratique régulière d’activités physiques, réduction de la consommation de sel et de sucre, et dépistage. L’enquête a également mis en lumière d’autres problèmes, tels que les traumatismes liés aux accidents de la circulation et des cas de dépression mentale. Des actions sont prévues au niveau régional : séances de restitution communautaires, diffusion de messages sur les radios locales et émissions interactives. La collaboration avec d’autres secteurs (sport, éducation, famille, développement communautaire) est également essentielle pour promouvoir le sport et sensibiliser à une alimentation saine. « Sud Quotidien ».
