Ce lundi, plusieurs personnalités se retrouvent devant la justice pour des affaires distinctes. Le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (APR), Pape Mahawa Diouf, le Tik-tokeur Lamignou Dara, et D. Mbodj, connue sous le pseudonyme « Gaïndé Macky », comparaissent pour des faits de diffamation et d’injures publiques.
Le cas de Pape Mahawa Diouf concerne des accusations de « diffamation et diffusion de fausses informations ». Selon les informations rapportées par IGFM, une plainte a été déposée contre lui par Jean Michel Sène, le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER). Les faits remontent à une émission télévisée du 17 septembre 2025, durant laquelle M. Diouf aurait évoqué un détournement présumé de 37 milliards de francs CFA au sein de l’agence. L’ASER avait réagi en qualifiant ces allégations de « gravissimes ».
Le Tik-tokeur Lamignou Dara est, quant à lui, jugé pour des propos jugés injurieux. Ces derniers auraient été tenus à l’encontre de participants à une marche pacifique initiée par le collectif « Rappel à l’ordre ». Face à l’ampleur de la diffusion de ses déclarations et à l’indignation qu’elles ont suscitée, le procureur de la République a décidé de s’autosaisir du dossier. Cette démarche du parquet illustre une volonté de répondre aux troubles à l’ordre public, comme cela a été observé dans d’autres affaires récentes où le procureur a pris l’initiative de saisir les services compétents.
Enfin, D. Mbodj, plus connue sous le nom de « Gaïndé Macky », fait face à des poursuites pour « injures publiques » et propos contraires aux bonnes mœurs. Ses déclarations visaient des militants du parti Pastef ainsi que leur leader, Ousmane Sonko. Tout comme pour le cas de Lamignou Dara, le parquet s’est autosaisi de cette affaire. Ce type de procédure judiciaire intervient dans un contexte où des enquêtes sont menées sur des faits à caractère politique, impliquant l’audition de diverses parties.
Senegal un pays sans justice