Dialogue national : Le Pôle des Autonomes salue sa participation malgré ‘l’opposition partisane’

Le Pôle des Autonomes, dirigé par le Dr Abdoulaye Diouf, Secrétaire général de la CPJE NAY LEER, se félicite de sa participation au Dialogue national, au grand dam d’une opposition traditionnelle qualifiée d’« incivile » et adepte de la « chienlit ».
« Ce dialogue a été un moment riche en échanges, parfois contradictoires, mais fructueux », déclare le Dr Diouf. « Nous avons fermement imposé notre reconnaissance en tant qu’entité politique aux côtés des pôles de la majorité, de l’opposition et de la société civile, alors qu’une certaine opposition fantoche cherchait à nous exclure. »
Le Pôle des Autonomes dénonce avec force « l’attitude rétrograde et fossilisé » d’une opposition «obsédée par le maintien de privilèges et des situations de rente », notamment à travers la revendication d’un statut de chef de l’opposition assorti d’avantages démesurés. « Ils réclament un rang présidentiel, des voitures, des logements, et des postes, alors que le pays traverse une crise économique majeure. Nous nous y sommes opposés avec la plus grande fermeté », ajoute-t-il.
Le Dr Diouf insiste : « Nous exhortons le gouvernement à poursuivre la traque des biens supposés mal acquis pour que les responsables rendent gorge. La rationalisation des dépenses publiques est indispensable afin que les citoyens ordinaires, les ‘gorgorlous’, puissent enfin respirer. »
Le Pôle des Autonomes rejette également la création d’un statut spécial pour le chef de l’opposition, qu’il qualifie de « source de conflits et de corruption », au grand détriment du citoyen lambda. « L’opposition traditionnelle a refusé de reconnaître notre pôle, mais cela n’a pas empêché les rapporteurs du dialogue de valider notre présence en tant qu’entité indépendante, un fait incontestable », conclut-il.
En dernière instance, concernant la question de la rationalisation des partis politiques, le Pôle estime que « ce débat doit porter d’abord sur la réduction des candidatures fantaisistes avant d’envisager un rééquilibrage entre partis. Il est aussi essentiel d’accompagner ces formations dans leurs missions d’éducation civique et citoyenne. »