En visite en Israël ce mardi, le vice-président américain JD Vance a écarté l’idée de fixer un calendrier pour le désarmement du mouvement palestinien Hamas. Il a qualifié la situation d’« imprévisible » et a souligné que le Hamas devait se conformer à l’accord de cessez-le-feu en vigueur.
Interrogé par la presse sur le délai accordé au groupe avant une éventuelle intervention de Washington ou de ses alliés, le vice-président a refusé de s’engager sur une échéance précise. Selon des propos rapportés par l’agence Anadolu, il a justifié sa position en expliquant la complexité du dossier. « Je ne vais pas faire ce que le président des États-Unis a jusqu’à présent refusé de faire, à savoir fixer un délai explicite, car beaucoup de ces éléments sont complexes et imprévisibles », a-t-il affirmé.
Cette déclaration intervient dans un contexte où les efforts diplomatiques s’intensifient pour stabiliser la région. Récemment, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait insisté sur « l’importance cruciale de maintenir le cessez-le-feu ». De même, les autorités égyptiennes ont, à plusieurs reprises, appelé toutes les parties à respecter les accords, considérés comme une étape fondamentale pour une fin durable des hostilités.