Des plans régionaux de sécurité routière élaborés

Lesdits plans sont à lier au plan national de sécurité routière, élaboré en 2011 sur financement de l’Union européenne (UE) et validé le 7 septembre 2012, a rappelé le directeur des transports routiers, El Hadji Seck Ndiaye Wade, mardi à Mbour.

S’exprimant lors d’une rencontre de validation dudit plan, il a dit que les acteurs du transport routier sont ainsi appelés à s’engager sur les modalités de prise en charge de ces plans au niveau central.

Les gouverneurs de région, chefs des services régionaux des transports routiers et d’autres acteurs du secteur étaient présents à cette rencontre.

El Hadji Seck Ndiaye Wade a signalé que des mesures devaient être prises, suite à la validation de ce plan, pour réduire le nombre de morts et d’accidents graves sur les route, dans le cadre des recommandations des Nations unies pour la décennie 2011-2020.

Il était ainsi demandé aux différents acteurs de préparer un
plan régional, à l’image du plan national, pour mieux prendre en charge
les préoccupations du citoyen au niveau déconcentré.

« Les réflexions ont été axées sur la sensibilisation, l’information, le contrôle routier et les infrastructures. Cela a conduit à la validation des
plans régionaux de sécurité routière », a indiqué M. Wade.

« La sécurité routière est une affaire qui concerne tout le monde. Et nous allons prendre des dispositions pour financer, au niveau régional, toutes les actions à mettre en place pour prendre en charge le problème de l’insécurité routière », a-t-il promis.

« Si nous arrivons à dégager les fonds qu’il faut (..) que le plan d’action issue de cette rencontre avec les tournées que le ministre va faire au
niveau des régions, nous allons juguler le problème des accidents de
la route », a-t-il indiqué, soulignant que 90 % des accidents se
passent dans les agglomérations, contre 8 % en rase-campagne.

Il a annoncé la mise en place de brigades mixtes de prévention routière, notant que celles-ci constituent « un nouveau concept basé sur les prérogatives des forces de l’ordre, mais aussi direction des transports routiers ».

« L’idée de ces brigades est une recommandation du plan nationale de sécurité routière, qui consiste a réunir les forces de l’ordre et les civils pour faire des contrôles axés sur la sécurité routière », a précisé M.
Wade.

Selon lui, six brigades mixtes seront mises en place sur
financement de la Banque mondiale, dans le cadre du programme d’appui au transport et la mobilité urbaine (PAT MU)).

Elles vont être opérationnelles et vont disposer d’équipements devant leur permettre de faire des contrôles sur la vitesse, en partenariat avec les forces de l’ordre et de sécurité, a-t-il assuré.

Aps

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire