Des Français de culture musulmane quittent la France : l’enquête de trois universitaires révèle des raisons profondes
Un nombre croissant de Français issus de l’immigration postcoloniale, dotés de diplômes universitaires avancés, semblent quitter la France pour s’installer dans d’autres pays tels que le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, Dubaï et le Maghreb. Cette tendance a été explorée par une enquête réalisée par trois chercheurs, Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin. Ils ont publié leurs conclusions dans le livre intitulé ‘’La France, tu l’aimes mais tu la quittes ».
L’ouvrage se penche sur une génération de Français, souvent de confession musulmane, qui ne parviennent pas à trouver leur place en France, malgré leurs diplômes. Plus de la moitié des personnes interrogées par les chercheurs détiennent un diplôme de niveau bac+5. L’enquête, basée sur les témoignages de 1 070 personnes et 139 entretiens approfondis, révèle que ces individus ressentent une certaine islamophobie dans le cadre social et professionnel français.
Comme le rapporte le site de nos confrères d’Anadolu, Olivier Esteves, enseignant à l’université de Lille, explique que son expérience personnelle a initié cette réflexion. Enseignant à Roubaix, il a remarqué que plusieurs de ses étudiantes voilées choisissaient de partir s’installer en Angleterre pour de bon. Cette observation a conduit à l’idée d’une enquête sur cette diaspora universitaire française musulmane en quête d’épanouissement à l’étranger.
Ce phénomène n’affecte pas uniquement les pratiquants musulmans. En effet, des Français ayant simplement des traits ou des noms associés à une origine arabe rapportent des difficultés à décrocher des emplois correspondant à leurs qualifications. Ainsi, beaucoup espèrent trouver à l’étranger des opportunités de carrière qu’ils estiment leur être refusées en France.
Esteves précise que parmi les personnes interrogées, certaines sont nées en France mais ont choisi de s’installer dans des villes telles que Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal ou Bruxelles. La recherche de « l’indifférence », concept selon lequel ces expatriés souhaitent être perçus avant tout comme français, sans stigmatisation, ressort comme une dimension importante de leurs motivations.
En parallèle, l’étude examine les raisons complexes du départ, les destinations choisies, le vécu des personnes dans leurs nouveaux environnements et la manière dont elles perçoivent la France après émigration. Selon Esteves, bien que certains puissent envisager un retour, beaucoup restent sceptiques quant à la possibilité d’une véritable intégration sociale dans leur pays d’origine.
La publication de ce livre vise à soulever un important débat sur l’intégration et la citoyenneté dans le contexte français contemporain, soulignant un problème persistant dont les effets se font ressentir bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Ce contenu a été relayé sur le site de nos confrères d’Anadolu.
Ce chercheur gauchiste parle de « culture musulmane » ( au lieu de parler de « religion musulmane » ) pour essayer de laïciser les Musulmans de France.
Il n’est pas assez honnête pour comparer, dans son étude,
1) les droits des Musulmans dans les pays Chrétiens aux droits des Chrétiens dans les pays Musulmans ;
2) le pourcentage des résidents de la France qui sont des non-Chrétiens étrangers ou d’origine étrangère au pourcentage des résidents du Sénégal qui sont des non-Musulmans étrangers ou d’origine étrangère.
Ils partent dans le pays qui les payent le mieux. Tout le reste n’est que diabolisation des Kouffar.