Dakar Arena, stade A. Wade, Cicad et Centre des Expositions: La vérité sur les contrats de concession

Du bruit, beaucoup de bruit sur l’offre d’exploitation du complexe événementiel de Diamniadio. Mais en vérité, il s’agit d’une série de pressions dont l’auteur, un trafiquant d’influence bien connu dans les ministères et autres Directions générales, pour faire passer son partenaire sans passer par les règles d’usage. Et contrairement à ce que ce trafiquant d’influence, très proche d’une des sociétés intéressées, insinue, plusieurs offres, soumises respectivement par l’entreprise QAVS, le groupement SF Capital-AVFM, le groupement SF Capital-SVEM et GL Events. Il n’y a donc pas que les Sud Africains et Gl Events.

Si le complexe évènementiel de Diamniadio composé du Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad), du Dakar Aréna, du Centre d’exposition et du Stade Abdoulaye Wade, est envié au Sénégal par tout le monde, c’est à travers sa bonne gestion qu’il continuera de constituer une fierté sénégalaise. Pour cela, la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (Sogip SA), qui en a la charge, souhaite confier la gestion du complexe à un opérateur privé. Mais, depuis quelque temps et alors que la Sogip SA s’active encore à trouver la meilleure gestion possible pour ces infrastructures de qualité, des pressions se font jour. Un compatriote, très proche d’une des sociétés, se prévalant d’une certaine proximité avec de hautes autorités, fait des trafics d’influence terribles sur les autorités contractantes. Objectif : pousser ‘’ses amis’’ à avoir le marché et récolter une grosse commission. Ayant échoué, il fait le tour des rédaction pour faire du ‘’porter presse’’.

LES FAITS
En fait, ce qui s’est passé, c’est que suite à l’appel d’offres, plusieurs offres ont été soumises respectivement par l’entreprise QAVS, le groupement SF Capital-AVFM, le groupement SF Capital-SVEM et GL Events. Seulement, suite aux différentes évaluations et à l’avis de l’Unité nationale d’appui aux partenariats public privé (Unappp) du 20 décembre 2022, qui indique que les offres d’initiative privée reçues n’étaient pas conformes avec la loi 2021, la Sogip a souhaité inscrire le projet dans son portefeuille des projets du programme d’investissement publics en cours de préparation et susceptibles de faire l’objet d’un partenariat public-privé. A cet effet, la Sogip a sollicité l’accompagnement de l’Unité nationale d’appui aux partenariats public-privé qui a recruté deux consultants individuels pour la réalisation de missions de benchmark et l’élaboration d’un business plan. Ainsi, trois missions de benchmark sont prévues, dont une déjà réalisée en France, une actuellement en cours au Maroc et une prévue au Rwanda.

Ce sont donc ces missions et ce business plan qui vont permettre à la Sogip SA de préparer le Rapport d’évaluation préalable (Rep) pour avis de l’Unité nationale d’appui aux partenariats public-privé en vue de solliciter l’autorisation du Comité interministériel pour lancer un appel d’offres afin de sélectionner un opérateur privé pour la gestion des infrastructures en partenariat public-privé. Mais il faut croire que certains ne veulent pas entendre cette vérité.
Les Echos

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