Daaras en Mutation : Diomaye Faye lance les 1ères Assises Nationales pour un Avenir Équitable

Daaras en Mutation : Diomaye Faye lance les 1ères Assises Nationales pour un Avenir Équitable

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi à Dakar la troisième édition de la Journée des Daaras. Lors de cette cérémonie, il a dévoilé une initiative majeure pour la modernisation de ces institutions traditionnelles, en annonçant la convocation des premières Assises nationales des Daaras.


Le chef de l’État a souligné la nécessité d’une refonte profonde du système des daaras, déclarant :
« Il est urgent de concevoir une approche ambitieuse et inclusive pour garantir leur pérennité tout en préservant leur essence. Ces assises rassembleront tous les acteurs concernés : éducateurs, décideurs politiques, familles religieuses et partenaires techniques et financiers. »

A l’en croire, l’objectif de ces assises sera d’intégrer les daaras pleinement dans le système éducatif national tout en les adaptant aux exigences de la société moderne. Cette réforme s’articulera autour de trois axes principaux :

Repenser leur place dans l’éducation nationale pour garantir l’équité entre tous les enfants sénégalais.
Diversifier les contenus pédagogiques, en introduisant des disciplines modernes telles que les mathématiques, les sciences, les langues étrangères et des compétences techniques pour préparer les jeunes à relever les défis du monde actuel.
Mettre en place un cadre institutionnel et financier stable pour assurer le fonctionnement et l’épanouissement des daaras.

Le Président Faye a tenu à rassurer les acteurs de l’éducation coranique :
« Cette réforme ne vise pas à dénaturer les daaras, mais à leur permettre de répondre efficacement aux exigences de l’époque, tout en préservant leur vocation première. Les jeunes issus de ces institutions continuent de témoigner de leur capacité à s’adapter et à exceller. »

Il a salué les performances des daaras sur la scène internationale, notamment lors des compétitions de mémorisation et de récitation du Saint Coran, qualifiant ces succès de « preuve éclatante du potentiel immense des daaras ».

Le Président a conclu en appelant à une mobilisation collective pour faire des daaras des modèles d’excellence, de dignité et de cohésion nationale :
« La préservation et la valorisation des daaras sont une obligation morale, un acte de foi envers notre identité et notre avenir. Ces institutions, bien plus que des écoles, transmettent des valeurs de solidarité, de respect mutuel et de justice, qui forment le socle de notre société. »

In fine, Le Président Faye a invité chaque citoyen à s’engager dans cette réforme historique :
« C’est ensemble que nous bâtirons un Sénégal où chaque enfant, quelles que soient ses origines ou ses croyances, pourra s’épanouir et s’élever dans la dignité. »

2 COMMENTAIRES
  • anonyme

    J’ai ecoute le ministre de l’education, …il fait trop d’amalgame, la paix dans ce pays vient de la cultures, notre patrimoine culturel qu’il semble minimiser: la musique, danse, seances de luttes, sabar, les jeux.. ceremonies, batemes, marriages, woru gaar, bey you mame, bay baye, badianu guokh, etc…sur l’apport des darras sur la paix au senegal, il ne fait pas etre revisioniste,… l’Islam et le christianisme ont trouve dans ce pays des valeurs millenaires, plus anciennes: Teranga, diam, kersa, mougne, foula, ngor, goree, ..etc…ces daraas meme ont pu beneficier de ces valeurs pour s’implanter au pays! Aujourd’hui avec l’arrivee massives des etrangers,le phenomene Boko Haram, risque de detruire ces valeurs anciennes, de creer du tort dans ce pays sur le long terme,comme dans les pays limitrophes, qui eux tous, envient la culture senegalaise et ne souhaitent que sa disparution!.
    Pour moi, le probleme des daraas, c comment former leurs enseignants sur la protection de l’enfant et l’estime de soi, envoyer l’enfant mendier et detruire sa confiance qui est capitale pour le developpement de l’individu; former les eleves qui puissent se prendre en charge au de devenir des charges publiques ou devenir des marchands ambulants, conducteurs de tiac-tiacs partout dans le monde, la creme d’une population aussi jeune et vitale. sans un savoir pratique, oh quel echec!

  • Pap

    Dieureudieuf président

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