En Belgique, les opérateurs de télécommunications Proximus et Scarlet ont été la cible d’une cyberattaque de type DDoS ce mercredi matin. Selon des informations rapportées par l’agence Anadolu, qui cite l’agence Belga, l’incident a provoqué de brèves perturbations avant que des contre-mesures ne soient mises en place. Un hôpital universitaire a également été visé par une attaque similaire.
Les premières anomalies ont été détectées aux alentours de 7h20, heure locale. Fabrice Gansbeke, porte-parole de Proximus, a indiqué qu’un trafic inhabituel avait été identifié, déclenchant une intervention des équipes techniques. « À partir de 7h30, nous avons observé une forte augmentation du trafic. L’impact est resté très limité : nos systèmes ont tenu », a-t-il précisé. Ce type d’attaque, connu sous le nom de déni de service distribué (DDoS), vise à rendre un service indisponible en le submergeant de requêtes, sans toutefois compromettre les données des utilisateurs.
Au même moment, l’hôpital universitaire de Gand a subi une offensive numérique similaire, causant un ralentissement des communications avec certains systèmes externes. Le groupe de pirates informatiques pro-russe, NoName057, a revendiqué ces opérations via la messagerie Telegram. Dans leur communication, ils ont affirmé avoir ciblé Scarlet, Proximus ainsi qu’un portail interne de l’opérateur Telenet, bien que ce dernier ait démenti avoir été affecté.
Le groupe a justifié son action en réaction à des déclarations récentes du ministre belge de la Défense, Theo Francken. Les pirates ont fait référence à des propos selon lesquels l’OTAN « raserait » Moscou en cas d’attaque russe sur Bruxelles. « Nous conseillons au ministre belge d’éviter de tenir de tels propos », a écrit le collectif. Selon nos informations, ce n’est pas la première fois que NoName057 s’en prend à des intérêts belges, le groupe ayant déjà perturbé des sites gouvernementaux en octobre et en mars derniers.
