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Crise en Guinée-Bissau : La CEDEAO adopte une ligne dure face à la junte

La CEDEAO a durci le ton face à la crise en Guinée-Bissau, adoptant une ligne ferme qui rappelle la position défendue vendredi dernier le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko sur le respect strict de l’ordre constitutionnel dans la région.

Conduite par le président sierra-léonais Julius Maada Bio, également à la tête de l’organisation, une délégation de haut niveau a exigé des autorités putschistes le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et la publication des résultats électoraux.

« J’ai réaffirmé notre ferme engagement… à rétablir l’ordre constitutionnel », a martelé Maada Bio dans un message sur X à l’issue de la réunion de lundi.

Face à cette pression, le président de transition, le général Horta N’Tam, a défendu le coup de force, affirmant que les militaires avaient dû agir rapidement pour empêcher les réseaux de narcotrafic de manipuler le processus démocratique.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères nommé par la junte, Joâo Bernardo Vieira, a prôné la voie du dialogue : « La solution consiste à poursuivre la collaboration avec la CEDEAO. » Il a indiqué que la transition d’un an serait soumise à l’examen des dirigeants ouest-africains lors du sommet du 14 décembre.

À rappeler que le président Umaro Sissoco Embalo a été renversé par un coup d’État la semaine dernière, alors que la Guinée-Bissau était plongée dans le dépouillement des résultats des élections législatives. Dans un climat de forte tension, opposition et majorité se disputaient chacun la victoire, revendiquant des succès dans leurs circonscriptions respectives, exacerbant ainsi les risques d’instabilité politique et sociale dans le pays.

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