Crise démocratique en Afrique de l'Ouest : l'inquiétude grandit chez les États-Unis

Les États-Unis ont fait part de leurs inquiétudes sur la lenteur des transitions politiques en Guinée et dans le Sahel, imputées aux dirigeants militaires. Des promesses de retour à un pouvoir civil, faites après le coup d’État en 2021, peinent à se concrétiser selon Washington. Lors d’une conférence de presse, Molly Phee, Secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines, a insisté sur le manque de progrès dans la gouvernance démocratique, notamment en Guinée-Conakry et au Sahel.

« Il est désolant de voir les populations perdre le contrôle de leur avenir en raison de ces retards », a-t-elle souligné. En Guinée, où un gouvernement moins corrompu et plus équitable était espéré, la transition stagne. Un référendum constitutionnel récent a été évoqué, mais jugé tardif par la responsable américaine.

Molly Phee a également mis en lumière les difficultés rencontrées par la Cédéao face aux prises de pouvoir irrégulières. Elle a rappelé les efforts internationaux pour rétablir l’ordre constitutionnel, exprimant toutefois que le sujet reste préoccupant.

« Nous devons continuer à soutenir la justice et l’équité, pour que les ressources profitent réellement aux populations locales », a-t-elle appelé, soulignant les enjeux de la gestion des ressources nationales.

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2 commentaires

    • Sylla

      Paradoxalement c’est avec les civils dûment élus que les populations perdent plus le contrôle de leur destin qu’avec les putschistes de l’AES. Pour la Guiné, c’est la France qui contrôle toujours grâce à Doumbouya.


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