Le journaliste Pape Amadou Fall, analyste politique, interrogé sur les dissensions qui secouent le parti Pastef, actuellement au pouvoir, alerte sur les risques que ces tensions font peser sur le sommet de l’État.
« Ces divergences internes ne sont pas anodines. Elles surviennent dans un contexte de crise économique aiguë, où la population fait face à des difficultés croissantes », affirme-t-il, en rappelant que les tensions actuelles se manifestent aussi bien au niveau national qu’international. Pape Amadou Fall cite notamment « les dernières observations du département d’État américain » et d’autres signaux qui doivent, selon lui, « interpeller les autorités sénégalaises ».
Pour M. Fall, l’enjeu dépasse les simples querelles internes. « Ce qui est en cause aujourd’hui, c’est la cohésion même du parti au pouvoir et, au-delà, la stabilité du pays. Les divisions internes, si elles sont mal gérées, peuvent s’avérer fatales au sommet de l’État », avertit-il.
Il souligne aussi l’impact des réseaux sociaux, qui jouent un rôle ambivalent : « Ces outils ont servi à conquérir le pouvoir, mais ils sont aujourd’hui un terrain de conflit où s’expriment des dérapages, des désinformations et des attaques parfois orchestrées par des militants eux-mêmes. »
L’analyste appelle à une organisation plus rigoureuse du parti : « Il faut que la direction nationale, les doyens et les jeunes s’unissent pour encadrer la base. Il est urgent de rétablir la sérénité, d’apaiser les tensions et de recentrer le débat politique sur les vrais enjeux. »
Il faut passer les écueils pour qu’un navire avance. Il n’y a pas de force sans frottement. Au sein d’un parti politique il y a la lutte pour le pouvoir, de la concurrence, conflits des valeurs et de l’ego dans la perception de soi dans un ensemble, etc. Il faut néanmoins par-dessus tout garder un esprit de dépassement de soi, de cohésion de maturité pour gérer le tout de façon constructive et positive en privilégiant l’harmonie afin d’atteindre les objectifs visés. En toute chose garder l’équilibre, le respect et maintenir le cap dans l’atteinte des missions définies.
APPAREMMENT IL N,Y A ET N,Y AURA UNE DESTABILITÈ POLITIQUE:LE LINGE SALE SE LAVE EN FAMILLE.
TROP DE NAFEKH AU SÉNÉGAL CE PAYS VA MAL TRÈS MAL
Wakhe dof
Y’en khame ngéne crise bir pastéf bakhoul si rewmi lane motakhe foungén tolou yeneko wa pastef
Le rêve de tous les kulunas c’est de voir une crise au sommet de l’État.