A Paris, dans le 18e arrondissement, l’arrivée des consommateurs de crack fait monter le sentiment d’insécurité. Chaque jour, les enfants se font escorter par la police municipale pour se rendre à l’école.
Pour amener leurs enfants à l’école, une partie des parents de l’école maternelle Charles-Hermite du 18e arrondissement de Paris sont escortés par la police municipale. Un pedibus mis en place depuis les vacances de la Toussaint pour les élèves qui habitent la cité Valentin-Abeille et sont contraints d’emprunter l’allée éponyme pour se rendre en classe. La raison: l’arrivée de dealeurs et consommateurs de crack aux alentours de l’établissement scolaire fait grandir l’insécurité du quartier.
Selon la Charlotte d’Ornellas, ces derniers personnes en situation irrégulières. « On sait que c’est un trafic qui est très organisé depuis le Sénégal et le préfet n’a pas entre les mains la politique d’immigration. Ce sont des réseaux criminels qui organisent la consommation et la délivrance du crack en France depuis le Sénégal », a-t-elle laissé entendre dans cette vidéo de Europe 1 exploitée par Senego. « D’ailleurs », ajoute-t-elle, ceux qui vendent le crack s’appellent entre eux les « Modou », c’est un mot sénégalais donc là il y a assez peu de doutes là dessus. Dans la consommation aussi il y a des personnes massivement en situation irrégulières ou complètement marginalisées ».
Cette escorte, mise en place matin et soir aux horaires d’ouverture et de fermeture de l’école et sur initiative de la mairie d’arrondissement, rassure. Contactée par BFMTV, l’école Charles-Hermite avoue que la situation est « difficile » pour les familles, mais que « cela s’est amélioré depuis une quinzaine de jours » et la présence des forces de l’ordre.