Covid-19: « Le cas importé est porteur de risques. S’il n’est pas traité … » (Abdoulaye Diouf Sarr)

Pour faire face aux multiples cas importés sur la maladie du coronavirus, le Sénégal veut tout faire pour ne pas être secoué par une deuxième vague de la pandémie. Sur ce, une rencontre tripartite entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le ministère du Tourisme et des Transports aériens et le ministère de l’Intérieur s’est tenue, ce jeudi à l’Annexe du Mtta à l’Aibd. Ainsi, les autorités ont pris des nouvelles dispositions pour corser le contrôle aux frontières.

La recrudescence des cas importés

« Je peux même dire que nous sommes en train d’atterrir. Mais il faut reconnaître qu’il y a des zones de turbulence. Nous nous sommes rendu compte qu’il y a des poches d’inefficiences. Depuis plus de deux semaines, nous sommes dans un taux de positivité supérieur ou égal à 2%« , s’est félicité le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui souligne que la montée des cas importés mérite d’être suivie.

Un grand risque

« Le cas importé est porteur de risques. S’il n’est pas traité, il peut être source de propagation de la pandémie au niveau de la communauté. Cette poche d’inefficience est liée à l’environnement international. Le Sénégal n’est pas un pays isolé. Il joue dans le concert international. Mais on doit tout faire pour tendre le risque vers zéro« , a souligné le ministre.

Les dispositions

Ainsi, il prône pour la tolérance zéro aux tests négatifs de 7 jours minimum qu’il faut effectuer avant d’embarquer pour un aéroport du Sénégal. Cette circulaire dit-il, est donc un garrot qui va freiner les cas importés.