« Les décès ne nous surprennent pas… Parce que, tout simplement, plus les cas augmentent, plus le risque que de personnes vulnérables soient atteintes augmente…« , une logique très simple, selon le Dr Abdoulaye Bousso. Le directeur du centre des opérations d’urgences sanitaire du MSAS était l’invité de l’émission « C’ à dire », de ce samedi, sur la 2sTV.
« L’information est passée partout… Même les plus petits savent ce qu’est le coronavirus… Mais entre avoir l’information et l’analyser, il y’a toujours un écart…« , dit-il, donnant l’exemple des plus jeunes qu’on dit, le plus souvent, asymptomatiques, ne développant pas des signes, ne font pas la maladie.
Propagation de la maladie, cas de décès : La responsabilité imputée aux jeunes…
« Mais chacun, en sortant de sa maison, y a laissé sa mère, son père et même ses grand-parents… Donc, (ce jeune) ne doit-il pas analyser de la sorte : ‘même si moi je me sens blindé…, je sors avec mes amis, sans protection, quand je rentre, je risque de l’amener chez moi…’ Et on a eu des cas comme ça. Des adultes décédés et que par la suite, on découvre qu’ils sont positifs. Et tout le monde se pose la question à savoir comment est-ce possible. Parce que cette personne ne sortait même pas de la maison…« , remarque le Dr Bousso.
Non sans rappeler que ce sont les jeunes qui partent et reviennent dans les maisons et que ce sont eux qui ramènent la maladie dans les maisons.
Diouf Sarr, « un bon ministre«
Interpellé sur la gestion de la pandémie par Abdoulaye Diouf Sarr, il estime qu’il est un bon ministre qui, avec humanisme et humilité, a vite appris et même surpris bien de ses collaborateurs… »
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