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Coup d’État au Gabon: Président Ali Bongo et sa famille mis en résidence surveillée par les militaires

Coup d’État au Gabon: Président Ali Bongo et sa famille mis en résidence surveillée par les militaires

Le Président du Gabon, Ali Bongo, a été placé en résidence surveillée mercredi dernier, avec des membres de sa famille, par des militaires qui ont renversé son pouvoir après 14 ans de règne, selon le site d’information de Radio France internationale (RFI). Le président est gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins, selon un communiqué lu par les militaires appartenant au Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI).

Noureddin Bongo Valentin, un des fils du chef de l’État, a également été arrêté par les militaires. Les militaires gabonais ont annoncé avoir mis fin au régime d’Ali Bongo suite à la proclamation des résultats du scrutin de samedi, où le président sortant a obtenu 64,27% des voix.

La situation dans le pays s’est rapidement détériorée après la proclamation des résultats des élections générales de samedi. Selon la chronologie des événements rapportée par RFI, une caméra a enregistré les résultats finaux lus par le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda. Peu après leur diffusion sur la chaîne publique Gabon Première, des coups de feu ont été entendus.

Un groupe de militaires est ensuite apparu à l’antenne de Gabon 24, une chaîne de télévision dont les studios se trouvent au palais présidentiel. Ils ont interrompu la diffusion des résultats, annulé les élections générales de samedi et leurs résultats, et déclaré avoir mis fin au régime en place.

Les militaires, s’exprimant au nom d’un « Comité de transition et de restauration des institutions », ont déclaré la dissolution de toutes les institutions de la République, y compris le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, ainsi que le Centre gabonais des élections.

Ali Bongo, qui briguait un troisième mandat, avait succédé à son père Omar Bongo en 2009, lui-même resté à la tête du pays pendant 41 ans. Réélu en 2015, Ali Bongo a été victime d’un accident vasculaire cérébral en Arabie saoudite en octobre 2018.

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