La 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30) s’ouvre ce lundi à Belém, au Brésil. Prévue pour durer jusqu’au 21 novembre, cette rencontre internationale est placée sous le slogan « L’heure est à la mise en œuvre », soulignant l’urgence d’actions concrètes face à la crise climatique.
Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, la conférence constitue un test majeur pour les engagements des nations, alors que la planète se rapproche de la limite de réchauffement de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris. L’agenda, piloté par la présidence brésilienne, vise à accélérer la mise en œuvre des promesses antérieures, à porter le financement climatique à 1 300 milliards de dollars par an, et à réviser les plans climatiques nationaux. L’adoption d’indicateurs d’adaptation et la promotion d’une transition juste sont également au cœur des discussions.
Le choix de Belém, ville située au cœur de la forêt amazonienne, est hautement symbolique. Confrontée à d’importants défis environnementaux, elle incarne la nécessité d’intégrer les stratégies politiques et écologiques. Le programme de la conférence s’articulera autour de six thèmes majeurs, incluant l’énergie, les forêts, l’agriculture et les systèmes alimentaires, avec des journées dédiées à chaque sujet jusqu’à la clôture le 21 novembre.
Les débats s’appuieront sur le rapport « Feuille de route de Bakou à Belém », qui définit cinq domaines prioritaires pour mobiliser les ressources financières. Parmi les propositions figurent le renforcement des fonds multilatéraux pour le climat et la conversion de dettes souveraines en investissements climatiques. L’objectif est de réduire les émissions mondiales de 60 % d’ici 2030, un seuil bien loin de la réduction de 10 % promise par les plans nationaux actuels, selon les Nations Unies.
Cet événement majeur a été précédé par un sommet des leaders qui a réuni de nombreux chefs d’État et de gouvernement à Belém. Selon nos informations, près de 50 000 participants sont attendus pour ce rendez-vous mondial. Ce sommet préliminaire a été le théâtre de multiples discussions bilatérales et de prises de position fortes, comme celles du président colombien Gustavo Petro.

DES COP QUI NE DONNENT RIEN NADA