Conservons nos villes pour ne pas effacer notre histoire

Au pays de la Téranga, le débat politique de cette fin d’année est largement dominé par les retrouvailles des libéraux pour renforcer le camp présidentiel mais sans le PDS et la suppression des villes.
Au premier point l’objectif est de pérenniser le pouvoir libéral jadis théorisé par le président Abdoulaye Wade. Au deuxième point, les arguments pour ou contre s’affrontent et de ce débat, nous devons retenir sans nostalgie que pour comprendre l’évolution d’une ville on fait appel à son histoire. Toute ville est le produit d’une civilisation dont les éléments naissent à partir de l’œuvre créatrice de l’homme.

Au cours de l’histoire de l’humanité par la population et les activités non agricoles nous avons connu plusieurs génération de villes comme Memphis(Egypte), Rome (Italie), Kumbisaleh (Empire du Ghana) Tombouctou (Mali)…..
Au Sénégal les villes pour l’essentiel sont nées avec l’arrivée des Européens et l’économie de traite. Toute ville est chargée d’histoire pour devenir un patrimoine du peuple qui l’a vu naître.
C’est pourquoi nous devons conserver ces espaces urbains pour ne pas effacer une partie de notre histoire.

Le vrai débat est celui qui aide à répondre à l’attente du peuple sénégalais. Dans ce pays où tout est presque priorité viennent se greffer l’insécurité alimentaire qui menace 15 départements sur 45 selon le SECNASA, 593 sénégalais péris en mer d’après l’OIM et la recrudescence des cas positifs liés au Covid-19.

Khalifa Diakhaté
Pikine Daroukhoudoss