Lors de la quatrième conférence News/Africa sur les médias et la démocratie, qui a débuté ce lundi 7 avril à Hargeisa, au Somaliland, les discussions ont été particulièrement marquées par l’exemplarité du modèle de transition démocratique du Sénégal. Ce modèle a été salué par tous les participants, bien que les défis économiques à relever par les nouveaux dirigeants sénégalais aient été soulignés. Cet événement a été rapporté par Sud Quotidien.
Le Somaliland a lui aussi été mis en avant pour sa récente alternance politique datant de trois mois, malgré le besoin d’une régulation accrue du secteur des médias. En revanche, la Tunisie continue de faire face aux séquelles du printemps arabe, ses citoyens étant désillusionnés par la politique et désengagés des processus électoraux, comme l’ont observé les représentants tunisiens.
La délégation sénégalaise a profité de l’occasion pour illustrer la maturité démocratique de ses citoyens, privilégiant les élections politiques à la confrontation dans les rues. Les participants ont également évoqué la transparence apportée par les audits récents, bien que constitutifs de défis pour le nouveau pouvoir désirant impulser un développement renouvelé.
De leur côté, les représentants tunisiens ont décrit les restrictions des libertés publiques et le désenchantement face à la situation économique, soulignant une participation démocratique en déclin. Rim Saadia, journaliste pour la Radiotélévision tunisienne, a fait remarquer qu’une majorité de citoyens a perdu confiance dans le système, ce qui est reflété par le faible taux de participation aux élections présidentielles de 2024.
Quant au Somaliland, la transition démocratique récente reste un motif de fierté nationale. Cependant, comme l’a souligné le Directeur de Programme de dialogue Holger Dix, il reste des défis notables à relever, notamment dans le secteur médiatique.
Le débat a également porté sur la nécessité de réorganiser et de financer les médias africains dans un contexte de réduction de l’aide internationale. Selon le journaliste sénégalais Ibrahima Gassama, des modèles économiques résilients doivent être développés pour réduire la dépendance extérieure. Il estime qu’au Sénégal, malgré les efforts pour assainir le secteur médiatique, l’intervention des autorités est nécessaire pour soutenir cette transformation, une déclaration relayée par nos confrères de Sud Quotidien.
D’autres discussions attendues se concentreront sur le rôle des médias dans la promotion du développement durable en Afrique.
Les delis d’opinons sont encore injustement et sévèrement punis.
Les auteurs subissent l’emprisonnement avant meme qu’il n’y ait un procès.
Je ne parle meme pas des detentions provisoires qui durent des années et les conditions inhumaines dans nos prisons.
Le Senegal ne peut donc se targer être un pays democratique.