Conditions inhumaines en prisons : Ex-détenus et familles de détenus montent au créneau

La lutte contre les longues détentions préventives, la mauvaise alimentation et les tortures dans les prisons mais également l’interdiction de visite liée au coronavirus constituent des préoccupations majeures pour les ex-détenus et les familles de détenus.

Les mauvaises conditions dans les prisons décriées

Des anciens détenus et des familles de détenus se sont exprimés pour dénoncer les longues détentions préventives, la mauvaise alimentation et les tortures dans les prisons mais également l’interdiction de visite liée au coronavirus. Ils ont fait part de leurs préoccupations hier, jeudi 16 juillet, à l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège de Frapp par le Collectif pour la justice et contre les violences policières.

Témoignage d’une mère

« Mon fils est détenu à Rebeuss depuis presque deux ans. Il n’a toujours pas été jugé. Je lui rendais visite souvent pour lui apporter à manger mais ce n’est plus possible à cause de l’interdiction. On torture les gens qui ont des cicatrices et j’en sais quelque chose car mon fils m’a raconté son calvaire », a déclaré Fanta Sidibé, mère d’un détenu.

 Plaidoirie d’un ancien détenu

Prenant la parole, l’ancien détenu Mamadou Dia soutient que les visites sont interdites dans les prisons à cause de la pandémie de Covid-19. Les gardes pénitentiaires font leurs va-et-vient et peuvent ramener le virus dans les prisons. Cependant, l’ancien détenu demande aux autorités d’organiser les visites dans les prisons et au Président d’augmenter les grâces et les libertés conditionnelles.

Le bracelet électronique, alternative standard

Fatima Mbengue, membre du Collectif pour la justice et contre les violences policières, invite les autorités à alléger les peines et faciliter la réinsertion sociale des anciens détenus. « Le bracelet est une bonne chose qu’on devait adopter depuis très longtemps parce qu’il n’y a aucune raison d’envoyer des gens en prison pour des délits mineurs », dit-elle.

1 COMMENTAIRE
  • Malick Diallo

    cest toujour lafrique lafricains domage ne respecte pas le droit de lhommes il sens foutent pas male les directeurs de o penitanciere il ne font senrichire sur le dos des detenues toujour ces le systeme aux senegal nous sommes tres enretard dans tous les domaines tout est male gerer lafricains ne merite sont independance les afrcains vie comme des animaux

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