Les concertations avec les partis politiques sur le processus électoral, initiées par le ministre de l’Intérieur et programmées le 21 novembre, risquent de se tenir sans les deux principales forces de l’opposition parlementaire.
À l’instar du Pds et ses alliés de Wattù, qui marchent vers le boycott, la coalition Mànkoo, formée autour de Khalifa Sall, est sur le point de décliner l’invitation d’Aly Ngouille Ndiaye.
Dans un communiqué repris par Les Échos, Mànkoo déclare réitérer sa « position de ne pas participer à la rencontre initiée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, sans la libération inconditionnelle du député-maire de Dakar, Khalifa Sall ».
Cependant, dans le même texte, Malick Gakou (Grand parti), Déthié Fall (Rewmi) et Cie appellent à la mobilisation pour la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes.
Khalifa Sall est sous mandat de dépôt depuis le 7 mars dernier pour détournement de fonds présumé. Élu député le 30 juillet, il exige sa libération en brandissant son immunité parlementaire. Le 2 novembre, sur demande du procureur de la République, l’Assemblée nationale a mis en place une commission ad hoc chargée d’examiner cette requête du chef du Parquet.
(Avec Les Echos)