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Chute de glace à Ndioum (Podor) : La nature surprend le nord du Sénégal. Regardez !

Les habitants de Ndioum ont été surpris samedi soir par un phénomène météorologique inhabituel dans cette région : une chute de glace.

Selon l’Anacim, ce phénomène s’est produit dans le cadre d’un système pluvio-orageux intense qui a traversé le nord du Sénégal, provoquant pluies, éclairs et rafales de vent.

Selon l’ANACIM, la chute de glace s’explique par le passage d’un système convectif de méso-échelle (MCS). Ces nuages très puissants, appelés cumulonimbus, transportent l’eau vers des altitudes très froides où elle gèle.

Les particules de glace deviennent alors trop lourdes et tombent vers le sol sous forme de grésil ou de petits grêlons, comme observé à Ndioum.

La pluviométrie relevée dans la zone confirme l’intensité de l’épisode :

Ndioum : 62,7 mm

Guédé : 30 mm

Galoya : 29 mm

Ndiayen Pendao : 26 mm

Pété : 20 mm

Saldé : 11,8 mm

Aéré Lao : 11,2 mm

Ces données illustrent le caractère localisé mais violent de l’orage, soulignant la rareté de ce type de phénomène dans le nord du pays.

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7 commentaires

  1. Ce n’est pas nouveau au Sénégal , Quand nous étions jeunes ce phénomêne s’etait produit un jour et mon grand père peulh l’appelait MARMALé ;


  2. [10/13, 1:20 AM] Demba Ndiaye: La grêle est très rare au Fouta, mais elle n’est pas inconnue. On l’appelle « Marmballe » en pulaar. Elle peut causer d’importants dégâts matériels, notamment briser les vitres, endommager les toits, les bosseler ou les fissurer, et endommager les revêtements extérieurs. Elle peut également endommager les cultures et le bétail, et présenter un risque de blessures, voire de décès, pour les personnes et les animaux si les grêlons sont suffisamment gros.

    [10/13, 1:24 AM] Demba Ndiaye: C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les Sereer ont fui le Fouta


  3. C’est juste de la grêle.

    Un phénomène spectaculaire mais très naturel.

    Très mauvais pour les cultures car il détruit tout sur son passage.


    La grêle se forme dans les nuages d’orage élevés, lors de l’ascension rapide d’un air chaud et riche en vapeur d’eau. Plus l’air se trouve en altitude dans notre atmosphère, plus il se refroidit. Les petits glaçons montent et descendent plusieurs fois avant de tomber au sol. Leurs tailles sont proportionnelles au nombre de fois elles sont aspirées et maintenues dans ce tourbillon orageux.

    Bienvenue en thermodynamique des fluides.


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