Cheikh Amar: « Aucun pays ne peut se développer sans l’autosuffisance alimentaire »

Le responsable de la récolte du mil au niveau du périmètre agro-sylvo-pastorale de Khelcom (région de Diourbel), Cheikh Amar, plaide pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal, soulignant qu’  »aucun pays ne peut se développer » sans y parvenir.

 »Notre pays a la vallée du fleuve Sénégal, l’Anambé, les sols diors propices aux cultures du maïs, du mil et de l’arachide. A grande échelle, nous devons cultiver du riz, des carottes, de la pastèque, pour être autonomes », a expliqué M. Amar, samedi à khelcom, lors d’un entretien avec la presse.

 »Cette diversification agricole devrait nous permettre de créer notre propre label et d’installer, dans un futur proche, nos produits au niveau de nos supermarchés », a-t-il dit.

Le patron de Tracto Services Equipement (TSE) a encore exhorté les jeunes à s’orienter vers la mécanisation agricole, estimant que  »le gouvernement a de la volonté et est dans la bonne voie ».

 »Il existe, selon lui, des lignes de crédit et le gouvernement a un budget pour le secteur agricole. Il faut lui donner un peu de temps pour que cela arrive. De toute façon, on ne peut pas faire de l’agriculture sans une mécanisation ».

Pour cette année, contrairement aux années précédentes, le khalife général des mourides a lancé un appel pour la réussite des travaux champêtres de Khelcom.

 »Le khalife général des mourides, Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké a fait cet appel parce qu’il considère le périmètre de Khelcom comme un champ de Serigne Touba », a ajouté Cheikh Amar.

avec Aps