« Cheikh Abdoul Ahad Mbacké ou la grande révolution culturelle du mouridisme (3ème Khalif 1968-1989) »

La commémoration du magal de Cheikh Abdou Lahad MBACKE est un prétexte historique et légitime de se souvenir et d’incruster à la mémoire de la communauté islamique, cette figure vertueuse et emblématique du mouridisme.

INTRODUCTION :

1. SOKHNA MARIAMA DIAKHATE: LA VERTUEUSE MERE GLORIEUSE: quelques aperçus

Sokhna Mariama DIAKHATE ou Mariama JAMBAR JI la Sainte et Vertueuse mère de Cheikh Abdou Lahad MBACKE et de Serigne Sonhibou MBACKE.

Peu connue par les générations contemporaines, Sokhna Mariama DIAKHATE est d’une descendance paternelle et maternelle honorable en l’occurrence Serigne Modou Asta DIAKHATE et Sokhna SYLLA connue sous le nom de Sokhna Dieng SYLLA. Ses honorables parents étaient des dévots, des Saints ancrés dans les très fonds valeurs du Saint Coran, avec une crainte réverentielle à DIEU. Ses frères et sœurs de même lignée paternelle et maternelle, Serigne Amsatou DIAKHATE, Serigne Babacar DIAKHATE, Serigne Alassane DIAKHATE, Sokhna Fatou DIAKHATE (Sainte mère de Serigne Saliou MBACKE), furent tous des disciples accomplis dans le service de Khadimou Rassoul, et constituent des modèles d’accomplissement d’une vie terrestre hautement agréé par le Très Exalté ALLAH, dans leur mission auprès du Grand Cheikh Ahmadou Bamba.

Sokhna Mariama DIAKHATE fait partie des créatures vertueuses et dévotes, maîtrisant parfaitement le Coran, les Sciences Religieuses et Islamiques, soufi accomplie, très dynamique dans la vie sociale, les Khassaïdes de Serigne Touba nourrissaient sa spiritualité.

Le jour du Magal de Cheikh Abdou Lahad est son jour, c’est aussi le jour de sa consécration au rang des plus prestigieux serviteurs de Khadimou Rassoul. Malgré un séjour terrestre de moins de 20 ans, Sokhna Mariama DIAKHATE, ce maternelle solitaire dont son retour en DIEU évocateur de sa mission hautement mystique donna à la postérité toutes les garanties de la continuation de la mission du Cheikh, son maître absolu, pour le bonheur des croyants. Sokhna Mariama DIAKHATE repose dans la sainte demeure de Touba, près de Sokhna Aminata LO, les deux voisines vertueuses ayant les mêmes destins de la voie de la soumission, assurément elles constituent avec toutes ces vertueuses auprès du Cheikh des modèles de dévotion et de serviteurs accomplies auprès de leur maîtres. Sokhna Mariama DIAKHATE nous a laissé, ses deux progénitures et soldats Cheikh Abdou Lahad MBACKE Serigne Sonhibou MBACKE au service de Serigne Touba qui ont maintenu son flambeau en marquant leur époque, par leur engagement, leur abnégation, leur sacrifice pour que les vœux de leur maître soient satisfaits.

2. CHEIKH ABDOU LAHAD: UN HOMME DE PRINCIPE ET DE CONVICTION POUR LA DEFENSE DU PATRIMOINE GLORIEUX DE KHADIMOU RASSOUL

Accédant au khalifat en 1968, Cheikh Abdou Lahad MBACKE a marqué durant 21 années son époque à travers ses sermons, ses actes, ses œuvres à imprimer aux mourides:

– La droiture, et la sincérité,
– Le respect scrupuleux des recommandations de Serigne Touba,
– La formation d’une personnalité musulmane imprégnée des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba,
– La référence à nos valeurs identitaires islamiques contraires aux valeurs occidentales héritées de la colonisation et des politiques des élites intellectuelles laïques.
– Le travail sanctifiant,
– De catalyser les mourides dans la quête permanente de l’agrément de Serigne Touba,
– D’être des travailleurs honnêtes, dignes, ancrés dans les valeurs de l’Islam,
– De faire de Touba une ville religieuse avec des infrastructures modernes et utiles pour les habitants, en conformité avec les vœux de Serigne Touba contenu dans «Matlabul Fawseyni» (quête du bonheur des deux mondes).
– Inculper aux mourides les marques du pacte d’allégeance en faisant confiance et se suffire à DIEU,
– D’interdire toutes formes d’amusements qui transgressent la sacralité de la Sainte Cité de Touba…

En somme tous les interdits de l’Islam sont prohibés à Touba.

Son combat de toujours, c’est l’engagement avec détermination à la cause du Mouridisme dans le respect strict de la foi des autres, et le rassemblement des musulmans pour une cause commune, une foi commune, la défense de la coutume sacrée du Prophète Mouhammed (PSL).

Cheikh Abdou Lahad était toujours à l’écoute des masses déshéritées. Sa concession de Touba était le refuge de créatures abrités, logés et nourris et ne faisant d’aucune exclusion sociale. Il était devant et assumer ses prises de position qui lui donnaient toujours raison, car ne faisait rien, ne disait rien sans l’aval charismatique et mystique de son maître Serigne Touba. Que cela plaise ou déplaise…

Cheikh Abdou Lahad excluait tout népotisme, et veillait à une meilleure prise de considération de la famille de Serigne Touba, les grands disciples et compagnons. Il ne privilégiait jamais sa famille directe, au contraire la exerçait à l’alchimie du renoncement des choses de ce bas monde, dans la privation, et toujours la recherche de la voie du salut par le travail, la dignité, l’esseulement, la confiance en Serigne Touba. Telle était sa vision du khalifat.

3. DEFENSEUR DES MASSES PAYSANNES

En 1970, la sécheresse envahit le Sénégal. Les paysans fatigués étaient presque au bout de l’essoufflement. Le bétail affamé tombait chaque jour mettant en péril la masse paysanne pauvre. Les paysans étaient traqués et forcés de payer leurs dettes à l’Etat. Or les greniers se faisaient rares dans la campagne. Son langage de vérité n’épargnait personne. En rappel, son plaidoyer pour une bonne prise en charge des masses paysannes en 1970 devant le Président Léopold Sédar Senghor en est une parfaite illustration: alors que celui-ci voulait fixer les masses paysannes sur un programme de 5 ans en défendant un plan de développement, Cheikh Abdou Lahad lui rappela que les paysans sont dans l’urgence et ont besoin de manger et de boire. Voilà un tel plaidoyer qui démontre l’inadéquation de discours programmatique de nos dirigeants avec les réalités et surtout les besoins des masses paysannes.

4. UN VISIONNAIRE ET ÉDUCATEUR HORS PAIR

Cheikh Abdou Lahad avait fait de l’éducation et de la formation spirituelle les socles d’une bonne assimilation des valeurs identitaires culturelles qui doivent arroser tout notre démarche de talent affranchi. Il rappelait toujours aux disciples que le savoir et la lucidité doivent arroser toutes nos actions. Pionnier de la réalisation de l’Université de Touba, aujourd’hui achevée par l’actuel Khalife Cheikh Mouhamadou Mountakha Bassiou MBACKE, Cheikh Abdou Lahad prônait pour une éducation axée sur la vertue, le rejet de toute forme de laïcisation de l’espace communautaire de Touba et la démocratisation de l’espace public éducatif qui tolère l’absence d’autorité, l’anarchie, l’indiscipline…en somme le laissez aller.

Cheikh Abdou Lahad comme toute sa Sainte famille donnait le Coran comme l’essence qui donnait une sève nourricière à l’édification d’une communauté bien faite et utile. Une communauté d’adoration en Dieu, et la réhabilitation du serment d’allégeance à notre guide et maître Cheikh Ahmadou Bamba. Son projet éducatif ne pouvait être autrement, il ne serait ni mimétisme aux arabes et leurs valeurs identitaires ne respectant pas le rite malikite, encore moins les systèmes laïques tenant en embuscade certains systèmes éducatifs arabo-islamiques. Sa vision aussi c’est de faire le Magal de Touba un grand rassemblement, une grande fête pour les musulmans soumis, c’est le jour de la Délivrance et de Gloire pour l’Islam et une manifestation de notre Indépendance culturelle, économique, politique.

Ses réalisations sont toutes visibles à Touba:

– Grande Bibliothèque (Daaray Kamil), le Puit de la Miséricorde (Aynou Rahmati), l’Extension de la Grande Mosquée, la Résidence Cheikhoul Khadim (Keur Serigne Touba), la Pose de la Première Pierre de l’Université Cheikh Ahmadou Bamba, la Construction du Cimetière de Bakhiya etc.

Mais c’est la Confection d’une Personnalité Correcte Mouride qui était l’un des premiers soucis de Cheikh Abdou Lahad. Des mourides véridiques tournant le dos à toutes les facettes culturelles des civilisations laïques ou reniant DIEU. Des mourides qui ne mettront pas l’argent au dessus de leur dignité, qui ne fréquenteront guère les lieux de perdition, ou ne s’adonneront point aux pratiques qui déshonorent la respectabilité de rang de disciple de Khadimou Rassoul, serviteur privilégié du Prophète (PSL).

5. UNE VISION D’INDEPENDANCE CULTURELLE, ECONOMIQUE DU SENEGAL

Serigne Atou DIAGNE écrivait :« Serigne Abdou Lahad, on l’appelait le Grand Bâtisseur, mais son khalifat est surtout marqué par le fait d’avoir façonné une jeunesse par l’assimilation des valeurs de base du mouridisme et une prise de conscience et de reconnaissance identitaire islamique.

Plus loin Serigne Atou DIAGNE affirma que c’est Cheikh Abdou Lahad notre sauveur qui nous a libéré des preneurs d’otages qui au terme de leur conquête culturelle étaient convaincu de la victoire de leur mission d’occidentalisation.

D’ailleurs le dahira des étudiants mourides, devenu Hizbiut Tarqiyyah sur le khalifat de Serigne Saliou MBACKE est un bel exemple de la matérialisation de la victoire culturelle. Cheikh Abdou Lahad MBACKE est le principal artisan de la formation culturelle de Serigne Atou DIAGNE, il a hérité de lui toutes les vertus cardinales de façonnage d’un modèle de Mouride Authentique Décomplexé, résolument engagé au service de Serigne Touba. On peut dire que Serigne Atou constitue un échantillon, pour servir un profil culturel en rupture avec les comportements laïcs, aliénants, et un port vestimentaire aux antipodes de l’héritage légué par le Grand Cheikh Ahmadou Bamba.

Cheikh Abdou Lahad prônait une vision économique nationale reposant sur une agriculture d’autosuffisance alimentaire et de consommation de nos propres produits locaux. Cheikh Abdou Lahad exaltait les populations surtout rurales de ne point tomber sur les mirages de consommation de produits hors de leur portées vivrières. Par exemple, il concevait mal qu’un paysan vende 20 kg de mil, pour acheter de quoi nourrir trois personnes. Il prenait ça pour du gaspillage (Cf sermons).

Cheikh Abdou Lahad n’a jamais accepté des financements extérieurs arabes pour réaliser les grands chantiers tels la Bibliothèque, l’Extension de la Grande Mosquée, les Résidences Cheikhoul Khadim, Aynou Rahmati etc. Seule la mobilisation financière et la hargne des disciples ont relevé ces grands défis. C’est ce même sillage qui anima tous les khalifes, ne rien attendre de l’extérieur pour le développement de Touba. Voilà un bel exemple d’Indépendance Economique, que malheureusement nos Etats et hommes politiques formatés sur les normes de vision politique des anciennes métropoles subissent les diktats des finances internationales plus nuisibles à nos économies.

Analyste très poussé des problèmes d’acculturation de notre jeunesse, il disait souvent de l’école française:

– Que le cycle primaire instruit aux enfants de sorte que personne ne puisse les tromper.
– Le cycle secondaire, c’est la phase où es enfants commencent à tromper la communauté.
– La phase universitaire, c’est la phase d’apprentissage de tromper les gens et la communauté sans qu’ils ne sachent que tu les trompes.

Il disait aussi que l’école isolait les enfants de ne rien connaître de la vie de sa propre famille, une fois formés hors du pays, ils ne connaîtront rien de la réalité de leur pays. Alors si c’est ces mêmes élites qui dirigent le Sénégal, ils ne connaîtront plus les réalités nationales. Voilà une belle réflexion sur les objectifs et la fonction idéologique de l’école et des institutions qui la perpétuent en tant que système d’administration des masses.

6. UN GARANT POUR L’UNITE DES MUSULMANS ET LA DEFENSE DE LA SACRALITE DE LA CITE BENITE DE TOUBA

Cheikh Abdou Lahad MBACKE voyait le piège de la division et les stratégies mises en place pour diviser les musulmans au Sénégal. Et surtout, en son temps le mouridisme était confiné dans la sphère de confrérie violente, analphabète, inculte, sectaire par rapport aux coreligionnaires. Cheikh Abdou Lahad imposa son charisme et sa personnalité religieuse pour déclarer solennellement son ancrage aux enseignements du Cheikh, qui ne sont rien d’autres que ceux de l’Islam. Dans une de ses sermons, Cheikh Abdou Lahad faisait comprendre à tout le monde: «que le mouridisme n’est pas une confrérie, mais la voie de réhabilitation de l’Islam emprunté par les compagnons du Prophète (PSL)».

Alors le mouridisme paraissait comme une voie de rassemblement des musulmans, sans restriction.
Rappelons nous quand de le journal Paris match, un certain journaliste commandité à dessein voulait créer la zizanie entre mourides et confrérie tidiane, Cheikh Abdou Lahad avait solennellement affirmé: «un tel est mouride, un tel est tidiane ou khadr, ce sont des frères de même père et mère. L’un a la peau claire, l’autre noirâtre, le dernier un peu clair. Si tu accuse d’anthropophage l’un, tu le fais forcément aux autres». Une grande bombe était désamorcée, pour ceux qui complotaient une guerre entre religion dès le départ de Senghor du pouvoir en tant que Président. Voilà une nouvelle défaite des hommes sombres de la France pour déstabiliser le Sénégal en complicité avec leurs amis et alliés sous le joug des ennemis de DIEU. Cheikh Abdou Lahad a sapé toutes les tentatives diaboliques et les machinations du système colonial pour bloquer en vain la perpétuation du message revivicateur de l’Islam de Cheikh Ahmadou Bamba.

Nous avons en commun l’Islam, et le pays, et nous ne pouvons le partager en deux, dixit Cheikh Abdou Lahad MBACKE.

Durant vingt et une année de khalifat, Cheikh Abdou Lahad a fait la moralisation et la lutte contre toutes les pratiques blâmables son unique combat pour la défense de la sacralité de la cité bénite de Touba; la lutte contre les déviations de toutes sortes, les hérésies, les mauvaises conduites. En somme il se constituait comme bouclier pour empêcher les libertins et fauteurs de troubles de transgresser les interdits, mentionnés dans une lettre signée par la famille Sainte du Cheikh: Serigne Mourtalla MBACKE, Serigne Saliou MBACKE, Serigne Abdou Khadr MBACKE et lui même ont tous authentifié leur signature auprès des autorités étatiques, afin de mettre en garde les populations et habitants sur les pratiques et comportements répréhensibles. Cheikh Abdou Lahad était intransigeant sur les mesures prises pour faire de Touba une cité de crainte référentielle en DIEU, d’adoration, un centre académique de savoir et d’éducation spirituelle, un lieu de pèlerinage et de respect des prescriptions de l’Islam.

7. REACTUALISATION DU MESSAGE DE CHEIKH ABDOU LAHAD MBACKE FACE AUX DEFIS DE CE MONDE CONTEMPORAIN

Aujourd’hui le Sénégal avec une population à forte dominance musulmane est confronté à une profonde crise spirituelle et morale. Les nombreux défis et enjeux politico-sociaux qui interpellent notre jeunesse et les femmes en particulier, ne trouveront solution que si on se réfère aux enseignements des hommes de DIEU dont leur mission est agréé par l’antériorité et la postériorité des savants islamiques et le consensus des oulémas. La réactualisation du message de Cheikh Ahmadou Bamba est la seule issue qui nous sortira de ce marasme qui touche notre foi et dénature nos comportements vis à vis de notre communauté de foi. Seul un moudjadihin comme Cheikh Abdou Lahad, un vicaire qui a matérialisé les enseignements de Serigne Touba dans l’optique de redressement culturel, moral, économique, social pourra sauver notre cher Sénégal. Notre constitution qui régit et administre ce cher pays est une cassure à la promotion des idéaux de valeurs islamiques. Cette constitution d’inspiration française ne garantit à l’Islam aucune issue de cadre communautaire pour une indépendance culturelle, politique, économique et sociale en parfaite harmonie avec notre religion l’Islam. Serigne Abdou Lahad a maintenu ce flambeau de refus de laïcisation et de démocratisation de la cité bénite de Touba en donnant aux mourides et musulmans les armes, et un modèle pour sauver la Oummah islamique de la stratégie de mondialisation néfaste.

Tel est le message de Cheikh Abdou Lahad MBACKE, le sauveur de notre jeunesse mouride qui se noyait culturellement,

Tel est le message de Cheikh Abdou Lahad MBACKE qui a su déjouer tous les pièges et machinations de divisions confrériques et d’unité de la Ommmah islamique au Sénégal,

Tel est le message de Cheikh Abdou Lahad MBACKE qui a vulgarisé les enseignements de Serigne Touba en toute franchise et avec un engagement et une abnégation sans commune mesure,

Tel est le message de Cheikh Abdou Lahad MBACKE qui a laissé à la postérité des mourides véridiques assoiffés de servir Serigne Touba sans relâche, avec sacrifice, et don de soi.

Jërëjëf Cheikh Abdou Lahad MBACKE qui perpétua la mission de ses illustres devanciers et donna un souffle nouveau à toute la communauté mouride.

Gloire à Sokhna Mariama DIAKHATE, votre Sainte mère.

Hommage à vos compagnons de même lignée paternelle, tous disciples de Serigne Touba avec le même dessein, le même engagement dans le grand jihad pour défendre l’Islam et le propager.

CONCLUSION

Il est grand temps d’agir, agir face aux politiques de mondialisation qui ciblent l’Islam comme source de bloquage de leurs entreprises dominatrices basées sur l’argent, la négation des droits de DIEU, la promotion du libertinage, de la violation des valeurs de piété, de vertu, de bonne conduite, de la dignité, de foi en DIEU, du suivi des precepts de l’Islam c’est à dire toutes les valeurs édictées par le Prophète (PSL) réhabilitées par Cheikh Ahmadou Bamba, et dont Cheikh Abdou Lahad à retracé cette ligne.

Il est grand temps d’agir en mutualisant toutes les forces des organisations qui œuvrent pour le mouridisme, d’orienter et développer un programme axé:

– Sur la bataille culturelle (refus de laïcisation de nos comportements)
– Sur une lutte implacable sans concession des interdits à Touba
– Combattre toutes les hérésies et les déviations réformistes à Touba
– Le rejet de toutes formes de démocratisations et d’occidentalisations de la vie communautaire à Touba.

La célébration du magal de Cheikh Abdou Lahad MBACKE le 02 mai 2024, est une occasion de rappeler et de vivre intensément ses messages délivrés qui constituent un bréviaire pour tout mouride.

Gloire aux anciens compagnons pionniers infatigables qui ont œuvrés avec hargne , discipline et sacrifice suprême.

Satisfaction et gloire à Serigne Mouhamadou Mountakha Bassirou MBACKE qui a hérité et rallumé ce flambeau.

Satisfaction à Serigne Sidi Abdou Lahad MBACKE, gardien vigilant du message de Serigne Abdou Lahad MBACKE.

A nous tous mourides, de nous unir et nous mobiliser derrière le khalife afin de perpétuer ce message des temps anciens et nouveaux.

En hommage à toute la famille de Cheikh Abdou Lahad MBACKE, à ces anciens Serigne Thierno Ba, Baye Amadou Ndéné NDAW qui restaient toujours attachés à leur guide.

A Serigne Aatou DIAGNE soldat infatigable, artisan de cette grande révolution culturelle à l’Université, parfaite illustration du combat culturel de Cheikh Abdou Lahad MBACKE.

Hommage à tous les membres de Hizbut Tarqiyyah et des anciens du DEM.

Courage, et abnégation à Serigne Youssou Diop responsable moral, continuateur de cette mission de combat culturel de redressement et de rassemblement dans la stabilité et la vérité.

Fait à Dakar le 30/ 04/2024,

* Par Samba Ndaw pour le kourél barkélou ci Cheikh Abdou Lahad Sicap Dieuppeul 1 2370 Dakar
Fondateur Amadou Ndéné Ndaw

Ont collaboré à la rédaction de l article: Becaye Thiam consultant, Fallou Diaw Amdem expert.

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4 COMMENTAIRES
  • SIMON LOURDINE

    POUVOIR TEMPOREL NGOUROU SERIGNE ! QUON ARRETE DE NOUS TYMPANISER

  • Jophe

    Le bâtisseur.il l’a fait d’excellents travaux tel que la création de hizbou tarhiya.darray kamine.l’interdiction du tabac.du tam-tam dans la ville sainte etc

  • Moussa niang

    Walahi machallah dieurediefe serigne touba

  • Moussa niang

    Machallah

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