« La chasse ouverte contre les étrangers vivant en Afrique du Sud » a été dénoncée et condamnée par Horizon sans frontières (Hsf), sans déplorer le mutisme de l’Union africaine et les défenseurs des droits de l’homme qui « observent un silence assourdissant et incompréhensible » face à ce drame.
Aussi, dans son communiqué rendu public, Hsf appelle-t-il l’Ua à prendre « ses responsabilités et à condamner ces actes criminels et inhumains contre les étrangers vivant en Afrique du Sud. Ensuite, qu’une enquête soit menée pour identifier les instigateurs afin que des sanctions puissent êtres prises contre eux ».
Dans cet ordre d’idées, Boubacar Sèye, président Hsf demande que les intérêts financiers des personnes identifiées par la presse soient bloqués dans les banques en Afrique, USA et en Europe plus particulièrement en Angleterre et que ces personnalités impliquées soient interdites de séjour à l’étranger.
Pourtant, rappelle M. Sèye, Hsf, « des africains se sont sacrifiés et même ont combattu auprès des sud africains pour que ces derniers puissent obtenir leur liberté et être ce qu’ils sont aujourd’hui. L’histoire retiendra que beaucoup de dirigeants sud africains ont été accueillis dans des pays africains les bras ouverts et où ils ont pu obtenir des passeports pour continuer à mener leur combat de libération ».