Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) s’est fendu, à nouveau, d’un post pour inviter les Sénégalais à ne pas en vouloir à la meilleure élève du Sénégal, portée disparue en France depuis le 4 janvier dernier. Abdoul Mbaye relie l’affaire à l’envergure de la classe préparatoire et pointe du doigt le zèle des compatriotes ayant “trop chargé” Diary Sow.
Texte in extenso
Surtout ne pas en vouloir à Diary. La classe préparatoire est éprouvante. La peur s’installe lorsque le concours s’approche. Celle de ne pas réussir. Encore davantage celle de décevoir les attentes des parents, et dans le cas de Diary celles de tout un pays.
Faute
Notre faute est de l’avoir trop chargée. Constater son excellence suffisait. En faire le porte drapeau d’un pays à son âge était peut être excessif lorsque éloignée de son cocon familial l’assistance adéquate et nécessaire lui a sans doute fait parfois défaut. Solitude, rythme infernal, froid, longueur des transports, sommeil insuffisant, élève redevenu normal face à d’autres cracks, tout cela pèse et peut vous pousser à l’abandon.
Diary Sow
Rappelons la. Comprenons la. Elle est excellente. Elle peut exceller autrement et pourquoi pas déjà comme écrivaine. Laissons la souffler. Elle reviendra à la lumière.