Le cas Ahmed Aïdara sur son différend avec le Conseil National de Régulation d’Audiovisuel (CNRA) s’est invité ce mardi 26 avril 2022, à la Maison de la presse Babacar Touré, un cas d’école sur le thème : « Journalisme et engagement politique, est-ce possible ? ». L’ancien journaliste d’investigation Abdou Latif Coulibaly rappelle que la revue de presse n’était pas une technique journalistique libre et sans règle.
Les principes…
« L’interdiction qui a été posée que je sache, n’est pas une interdiction de pratique du journalisme. C’est plus des limites apportées à un exercice qu’à une pratique au regard de la loi que régit le CNRA, la loi sur les cahiers de charges des télévisions et les radios, le Code de la presse, etc. Donc les journalistes ont la liberté d’exercer leur métier. Mais cette liberté n’est pas absolue. Elle est encadrée par des lois, par des règlements, les chartes d’éthiques et de déontologie et enfin par des règlements généraux du droit« , a déclaré le ministre conseiller Abdou Latif Coulibaly.
Cahier de charge…
L’ancien journaliste poursuit : « Je vous rappelle ce que la loi dit et ce que les règles éthiques disent, les engagements des télévisions à travers ce qu’on appelle les cahiers de charge et les licences octroyées et les documents de base qui les appuient. La revue de presse est une technique journalistique qui obéit à des conditions de fond et de forme. »
Opinions personnelles…
« C’est la reprise des articles de la presse écrite à la radio en se limitant strictement à l’esprit de l’article jamais détaché du fait que vous journaliste qui faites la revue de presse, vous n’avez pas le droit de prendre vos opinions personnelles sur le texte que le journaliste a écrit. Les textes qui sont repris de façon indépendante, détachée du texte rédigé« , a-t-il précisé.