Cancer : La confidence bouleversante de Diomaye Faye sur sa sœur, et son frère disparu

La lutte contre le cancer a pris une dimension personnelle pour le président Bassirou Diomaye Faye. Présent vendredi à une cérémonie organisée par la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), le chef de l’État a livré un témoignage poignant sur les épreuves vécues au sein de sa propre famille.

Avec une grande émotion, le président est revenu sur la perte de son grand frère, emporté par un cancer en 2022. « J’ai tout fait pour le sauver, mais Dieu en a décidé autrement », a confié Diomaye Faye, visiblement ému. Cependant, il a également évoqué une note d’espoir : celle de sa sœur, atteinte de lésions précancéreuses mais sauvée grâce à une prise en charge précoce.

« Je me suis réveillé un jour en me disant : si on n’avait rien fait pour ma sœur, elle ne serait plus là aujourd’hui. Alors, que puis-je faire pour les sœurs des autres ? », a-t-il raconté.

Le chef de l’État a révélé que cette sensibilité ne lui est pas venue par hasard. Même lorsqu’il était en détention, il avait été marqué par le témoignage d’un codétenu dont l’épouse n’avait pas survécu à la maladie. « J’ai compris que la douleur du cancer ne s’arrête pas aux frontières familiales. Elle touche toute la société. »

Bien avant son élection, Diomaye Faye s’était déjà engagé dans la prévention et le dépistage. « J’étais fonctionnaire, sans aucun mandat électif, mais j’avais organisé des activités de dépistage qui ont permis de sauver des vies. J’en ai tiré une immense fierté. »

Pour lui, la lutte contre le cancer ne relève pas uniquement des autorités ou des associations : « C’est la responsabilité de chacun. Chacun de nous peut sensibiliser, parler d’autopalpation, encourager au dépistage. Ce n’est pas le rôle exclusif de la LISCA. »

Le président a par ailleurs annoncé que la première pierre du futur centre national de dépistage du cancer sera posée « très prochainement ». Ce projet, déjà ficelé, avait connu un léger retard à cause d’un changement de site.

En dernière analyse, Bassirou Diomaye Faye a tenu à rassurer les acteurs de la LISCA : « Votre plaidoyer a été entendu. Vous verrez, à travers les prochaines actions du gouvernement, que nous avons compris la gravité de ce fléau. »

« C’est un combat que je porte au plus profond de moi, a-t-il ajouté, avant de promettre de le mener jusqu’à son aboutissement, Inch’Allah. »

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2 commentaires

  1. Bon sang faites donc quelque chose car il y n’y a qu’un seul scanner qui marche au Sénégal et il se trouve à Touba et il faut des semaines ou même des mois pour avoir un rendez-vous.

    Nos braves femmes souffrent en silence car ne pouvant pas être prises en charge faute de moyens financiers et de plateau médical adéquat.


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