L’Hôpital militaire de Ouakam (HMO) vient de marquer une étape importante dans l’offre de soins au Sénégal en devenant le premier établissement d’Afrique de l’Ouest à intégrer le traitement par immunofluorescence pour la prise en charge du cancer du sein. Cette nouvelle acquisition technologique vise à affiner le diagnostic et à améliorer les interventions chirurgicales pour les patientes.
Ce dispositif de pointe, dont le coût est évalué à plus de 82,7 millions de francs CFA, permet la réalisation de la biopsie du ganglion sentinelle par immunofluorescence. D’après les détails fournis par « Sud Quotidien », cette technique offre une visualisation précise des cellules cancéreuses dès l’atteinte du premier ganglion lymphatique. Elle permet ainsi aux praticiens de détecter la pathologie à un stade précoce et d’adapter le traitement avec une plus grande efficacité.
Sur le plan opératoire, l’institution hospitalière souligne le caractère moins invasif de cette méthode comparée aux biopsies traditionnelles. Cette technologie apporte une valeur ajoutée significative lors des interventions nécessitant une mastectomie, en réduisant considérablement les complications post-opératoires. Les prévisions médicales estiment que cet équipement, prévu pour durer au moins dix ans, profitera à environ 5 000 patientes, renforçant le plateau technique national dans une dynamique similaire aux prouesses réalisées ailleurs, comme au Centre hospitalier Dalal Jamm qui a récemment réussi une deuxième greffe de moelle osseuse.
