Le Sénégal accuse la police canadienne d’avoir « passé à tabac » une conseillère diplomatique qui, pour se défendre, face à ce comportement raciste, a mordu les policiers. Le Canada s’est engagé à enquêter sur cette bavure policière.
Le Sénégal a accusé officiellement la police canadienne d’avoir violé la Convention de Vienne en battant une diplomate sénégalaise. Et le Canada, embarrassé, a promis d’enquêter sur le comportement de la police.
Selon la presse canadienne, la Sénégalaise avait été menottée et « brutalement battue » à Ottawa. Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a convoqué le conseiller de l’ambassade du Canada à Dakar, accusant la police canadienne d’avoir perquisitionné le domicile d’une diplomate sénégalaise le 2 août et d’avoir commis « des violences d’humiliation physique et mentale devant le témoin ».
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a « fermement condamné un comportement raciste et barbare ».
Dans la soirée du 6 août, le gouvernement du Québec a annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante, suite à un rapport fédéral selon lequel « le premier conseiller du barreau Ambassadeur du Sénégal au Canada » a fait l’objet d' »interventions policières ayant suscité des soupçons ».
La police a déclaré avoir été appelée lorsqu’un huissier avait du mal à faire exécuter une décision de justice.
Mais la Sénégalaise brutalisée, en légitime défense, selon la police, a frappé un agent au visage et mordu un deuxième officier qui procédaient à son arrestation.
La femme a ensuite été menottée et emmenée dans un véhicule de patrouille « pour la sécurité des personnes présentes ».