L’ambassadeur du Burkina Faso aux États-Unis, Kassoum Coulibaly, a remis ses lettres de créances au président américain Donald Trump la semaine dernière. Dans sa lettre, il a abordé la crise sécuritaire et humanitaire que traverse son pays depuis une décennie, ainsi que les avancées réalisées sous la présidence du capitaine Ibrahim Traoré.
Une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent
Kassoum Coulibaly a décrit la situation sécuritaire au Burkina Faso comme une crise sans précédent, alimentée par les actions terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Ces groupes menacent l’existence même du pays par des massacres de populations et des tentatives de déstabilisation de la région.
Des avancées sous le leadership du capitaine Traoré
L’ambassadeur a souligné les progrès réalisés dans la lutte contre l’insécurité depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré. Il a mentionné la reconquête de territoires et le retour progressif de milliers de déplacés internes dans leurs localités d’origine. Le capitaine Traoré a récemment reçu l’envoyé spécial du président sénégalais, ce qui témoigne de l’importance des relations entre les deux pays dans ce contexte.
Le Burkina Faso s’efforce de construire un État plus sûr, plus souverain et plus résilient, en s’appuyant sur ses propres ressources et des partenariats stratégiques basés sur l’égalité et la confiance mutuelle.
La réponse de Donald Trump
En réponse, Donald Trump a exprimé l’intérêt des États-Unis pour l’amélioration de la prospérité des deux nations. Il a évoqué des opportunités de collaboration dans des domaines tels que le commerce, l’énergie, les mines et les télécommunications.
Le Burkina Faso et le Niger ont récemment quitté le G5 Sahel, suivant ainsi l’exemple du Mali. Cette décision a des implications importantes pour la sécurité régionale. Leur sortie du G5 Sahel marque un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
