Budget 2025 : Le Général Tine mise sur sécurité et lutte anticorruption
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Général Jean Baptiste Tine, a présenté ce vendredi 20 décembre 2024, devant la commission de l’Assemblée nationale, le budget 2025 de son ministère.
Ce budget, approuvé par les députés, s’élève à 204 418 407 951 FCFA, contre 197 004 885 087 FCFA en 2024, soit une augmentation de 7 413 522 864 FCFA. Cette hausse permettra de financer les actions prioritaires du plan opérationnel 2025.
Lors de son intervention, le ministre a résumé les grandes orientations de son ministère en affirmant : « Renforcer la sécurité et lutter sans relâche contre la corruption. »
Adoption d’une nouvelle doctrine de police de proximité : Cette approche vise à renforcer la collaboration entre la Police, la Gendarmerie et les populations pour instaurer un climat de confiance et améliorer l’efficacité sur le terrain.
Lutte contre l’insécurité : Des efforts accrus seront déployés pour répondre aux besoins de sécurité des citoyens.
Combat contre la corruption : Une priorité nationale pour garantir la transparence et restaurer la confiance dans les institutions publiques.
Enfin, le ministre a remercié les députés pour leurs suggestions et leur soutien, tout en assurant que son département travaillera à répondre aux attentes exprimées.
A chaque fois qu’il s’agit de budget il faut penser mettre en place une gestion scientifique prévisionnelle rationnelle Ahlul BAYT AS PURS rigoureux pour réussir les objectifs
La mode jetable entraîne une augmentation considérable du gaspillage de vêtements. On estime qu’un tiers des vêtements produits chaque année ne sont jamais portés et finissent à la poubelle. Ces déchets vestimentaires sont principalement enfouis ou incinérés, générant ainsi des émissions de gaz à effet de serre et la pollution des sols.
De plus, l’incitation à la surconsommation engendrée par le fast-fashion contribue à l’épuisement des ressources naturelles et à l’aggravation des problèmes environnementaux liés à la production de vêtements.
Les conditions de travail dans l’industrie textile
Outre les impacts environnementaux, le secteur de la mode est également associé à des problématiques sociales, notamment en termes de conditions de travail. Le modèle du fast-fashion repose en grande partie sur l’exploitation de la main-d’œuvre dans les pays à bas coûts de production, où les salaires sont faibles et les droits des travailleurs souvent bafoués.
Ces conditions de travail précaires ont été mises en lumière par plusieurs accidents et catastrophes, comme l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, qui a causé la mort de plus de 1 100 travailleurs du textile.
Fëgg diaye » : L’annonce forte du ministre du commerce.
Un problème mondial de pollution dans le monde n’est pas compris par les Sénégalais et mal traité dans l’émission Diakarlo. Même si je suis en accord avec l’intervention de Bouba N’dour sur l’obligation d’exemplarité des autorités. Le feug diay est un problème dans beaucoup de pays. Est-ce qu’on recycle les déchets textiles dans nos pays? C’est du plastique aussi, avec une préoccupation pour l’environnement. J’ai exploré la campagne sénégalaise pour observer les dégâts.
Pollution : Le désert d’Atacama, décharge mondiale de la mode
HYPERCONSOMMATION• Face aux millions de vêtements qui envahissent le désert d’Atacama, au Chili, des initiatives locales voient le jour.
AAlto Hospicio, les dunes ne sont pas composées de sable mais de vêtements usagés, de la jupe en strass aux après-ski, tout ce que la mode éphémère peut produire vient finir sa vie ici. Pour lutter contre ce fléau des acteurs locaux se mobilisent.
Le Chili s’est spécialisé depuis une quarantaine d’années dans le commerce de vêtements de seconde main. En provenance des États-Unis, du Canada, d’Europe ou d’Asie, tous les textiles dont les consommateurs ne veulent plus constituent les 59.000 t qui arrivent chaque année au port d’Iquique. C’est dans cette zone commerciale, aux droits de douanes préférentiels, qu’a lieu un premier tri pour la revente dans le pays ou l’export vers d’autres pays latino-américains.
Des déchets textiles qui génèrent de la pollution
Rien qu’à Alto Hospicio, environ 39.000 t de déchets sont entreposées illégalement.
« Les dommages et l’impact environnemental de ces microdécharges en général, et de celles de déchets textiles en particulier, ne font aucun doute pour les communes où elles sont situées » explique Moyra Rojas, secrétaire régional du ministère de l’Environnement. « Ces microdécharges génèrent quelques incendies, ce qui produit évidemment une pollution atmosphérique, et certaines sont également situées près de zones habitées. »
Qu’ils soient enfouis sous terre ou laissés à l’air libre, les textiles ne sont pas biodégradables, leur décomposition chimique peut prendre des dizaines d’années, et pollue l’air et les nappes phréatiques.
Des initiatives locales
Tous les vêtements qui ne passent pas les filtres de la revente ou de la contrebande finiront dans les décharges sauvages. Après dix ans à travailler dans la zone franche d’Iquique, Franklin Zepeda, las de voir ces « montagnes de déchets textiles » près de chez lui, a décidé de « sortir du problème pour faire partie de la solution ». En 2018 il crée Ecofibra pour faire face à ce problème grandissant. « Ces déchets sont ceux qui allaient dans le désert et maintenant, nous les utilisons comme matière première pour fabriquer nos panneaux d’isolation thermique. »
La société Ecocitex, elle, collecte, vend et donne des vêtements d’occasion, elle fabrique également du fil de vêtements recyclés. Rosario Hevia, président d’Ecocitex, insiste sur la nécessité « d’éduquer les gens pour qu’ils réduisent leur consommation de textiles inutiles et qu’ils se chargent d’en prolonger la vie utile. » Elle explique que c’est en changeant de manière de consommer que l’on pourra réduire la production de déchets.