Blocus financements pétrole et gaz : Les conseils de Mamadou Lamine Diallo à Macky Sall

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki, dans Questekki  de ce mardi, met au jour les ressources naturelles. Après  le blocus des financements des énergies fossiles opéré par 19 pays, et dénoncé par les Travailleurs Du Secteur du Pétrole et des Energies (SNTSPE), l’Afrique doit elle se battre pour exporter ses ressources gazières ? La question vaut son pesant de pertinence.

En tout cas, c’est le point de vue du gouvernement de Macky Sall, après que la finance occidentale a indiqué ne plus vouloir financer les énergies fossiles.

D’abord, les Africains n’ont qu’à rapatrier leurs avoirs détenus hors d’Afrique pour financer leurs économies. Ensuite, faut-il le rappeler, l’exportation de ressources minérales ne résout pas les problèmes de développement économique.

Il faut passer à la transformation locale des ressources minérales. On le dit depuis 50 ans. Rien n’y fait. Des Sénégalais prennent le pouvoir pour rejeter systématiquement cette perspective. Macky Sall est contre l’industrialisation du Sénégal et pour bien le marquer, il a nommé Moustapha Diop, qui ne sait rien faire d’autre que distribuer l’argent public, pour gérer ce département.

J’espère, après la reculade pour rétablir le poste de Premier ministre, qu’il prendra au sérieux l’industrialisation du pays qui figure en bonne place dans la charte de gouvernance démocratique des Assises nationales.

Évidemment, Macky Sall a tourné le dos à la gouvernance vertueuse et sobre. Il cherche à ancrer la famille FayeSall au pouvoir pour l’éternité. Il compte pour cela sur certains de ses généraux qui pourront le protéger à plus de 60 ans puisqu’il a prolongé leur âge de départ à la retraite, comme pour ses magistrats.

La troupe valide, elle, part à 51 ans et beaucoup de valeureux colonels courageux et patriotes ne passeront pas au grade de général. Tel est Macky Sall, un as de la ruse politicienne, alors que le pays a besoin d’une forte respiration démocratique pour se hisser au niveau des nations qui comptent.