Le bilan des violences faites aux femmes pour l’année 2025 s’alourdit avec dix-huit vies perdues dans un cadre conjugal ou familial. Face à cette situation jugée critique, le collectif « Luy Jot Jot Na » a fait face à la presse pour interpeller les autorités et exiger des mesures législatives concrètes.
Selon les informations relayées par nos confrères de Kawtef, cette organisation de la société civile ne se contente pas de dénoncer ces drames répétitifs. Les membres du collectif réclament impérativement une réforme du Code de la famille, estimant que les textes actuels ne répondent plus aux impératifs de protection des femmes. Cette mise à jour législative est perçue comme une étape fondamentale pour endiguer le fléau.
Outre la révision du Code, le collectif plaide pour l’inscription explicite du « féminicide » dans la législation nationale. Pour « Luy Jot Jot Na », la reconnaissance juridique de ce crime spécifique permettrait de mieux cerner les violences basées sur le genre et d’offrir une réponse judiciaire plus adaptée aux agressions qui surviennent au sein de la sphère privée.