Belgique : Manifestation à Bruxelles pour soutenir Gaza
Aida Touma-Suleiman, députée palestinienne à la Knesset israélienne, a demandé avec insistance à l’Union européenne d’intervenir face à la situation à Gaza. Elle a décrit les événements comme un « génocide » et critiqué vivement l' »hypocrisie » et les « deux poids, deux mesures » européens concernant le conflit israélo-palestinien.
Lors d’une manifestation pro-palestinienne organisée devant le Parlement européen à Bruxelles, Touma-Suleiman a fermement dénoncé l’inaction de l’UE alors que, selon elle, plus de 55 000 Palestiniens ont perdu la vie. Elle a lancé à la foule : « Que leur faut-il pour agir, un génocide plus grand ? »
Touma-Suleiman estime que l’Union européenne trahit ses principes de paix et de respect des droits humains. Aux manifestants, elle a affirmé : « L’hypocrisie ne fonctionne pas, le double standard n’est pas acceptable. » Elle a appelé l’UE et la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour enrayer le « génocide » et à permettre l’acheminement de l’aide humanitaire nécessaire pour la survie des habitants.
La manifestation a également coïncidé avec l’annonce d’une grève de la faim lancée par la Maison de la Compassion et l’Association des Réfugiés Palestiniens pour la Dignité. Des activistes se sont rassemblés devant le Parlement européen, certains dans des tenues de soldats israéliens, d’autres en prisonniers menottés, symbolisant les conditions des détenus palestiniens.
La mobilisation a réuni divers soutiens à la cause palestinienne, y compris des députés européens et des membres des institutions européennes. Cet évènement a été couvert dans un article des journalistes de l’agence Anadolu, avec traduction par Adama Bamba.
Des slogans tels que « Stop au génocide » et « Sanctions contre Israël » ont été scandés par la foule. Le prêtre Daniel Alliet a pris part à la grève de la faim, encourageant les citoyens à le rejoindre. Les organisateurs ont publié une déclaration invitant l’Union européenne à respecter le droit international et agir pour stopper ce qu’ils qualifient de « génocide en cours ».
