Bavures policières : Nio Lank exige des actes concrets de la part du procureur

La circulaire du Procureur général sur l’interdiction de traitement de dossiers civils à la police et à la gendarmerie ne calme pas les ardeurs des activistes, qui exigent du parquet des actions concrètes dans les plaintes déposées par les victimes.

La différence

« Nous avons pris connaissance de la circulaire du Procureur, rappelant à tous les officiers de police de se limiter à traiter les cas d’infraction pénale et non accepter de se faire les instruments de règlements de compte dans des affaires civiles« , a déclaré le coordonnateur de la plateforme  du Collectif Nio Lank, Mourtala Seck.

Les faits

Il ajoute : « Nous considérons que ce rappel est approprié concernant le dossier Y’en a marre où le commissariat de Dieuppeul a voulu prêter sa force à Orange, alors qu’il s’agit d’une affaire purement commerciale entre une société et des abonnés. La gendarmerie de Tivaouane dans l’affaire Ardo Gningue a aussi été instrumentalisée par les Ics« , a-t-il rappelé.

Actes 

Pour lui, le rappel à l’ordre du Procureur général ne suffit pas pour mettre fin à de telles pratiques. « Le Procureur doit poser des actes d’opposition aux actes illégaux. Nous attendons la suite concrète que le parquet va apporter comme réponses aux plaintes déposées« , soutient-il.

La dénonciation est un acte civisme

Les membres du  collectif incitent les citoyens à davantage s’engager à dénoncer toute pratique immorale ou illégale de la part des forces de l’ordre. « Nous voulons aussi dire que nous soutenons les citoyens qui prennent des photos de dénonciation de corruption de policiers dans la rue.  Par le texte, la photo, l’image et la vidéo, nous avons le droit de recueillir de preuves de corruption. Le racket, c’est du vol, une autre forme de violence. Ces délits sont observables sur la voie publique« , ont-ils lancé.

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