Une nuit d’angoisse et de stupeur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, aux environs de 3 heures du matin, six individus lourdement armés ont pénétré dans le campus social situé sur la Voie de Contournement Nord. Selon Les Échos, les assaillants, équipés de fusils et de machettes, ont semé la panique parmi les étudiants plongés dans leur sommeil.
Les témoins décrivent une opération rapide et méthodique : des chambres forcées, des étudiants braqués puis contraints de se coucher au sol, des vols d’argent et le pillage d’une boutique à l’intérieur du campus. « Ils semblaient organisés et très déterminés », confie l’un des étudiants interrogés par la source.
Face à cette attaque d’une rare violence, les agents de sécurité se sont retrouvés dépassés. Leur manque de moyens, déjà dénoncé depuis longtemps par les étudiants, est apparu au grand jour. Murs d’enceinte dégradés, éclairage quasi inexistant et surveillance insuffisante : autant de failles pointées du doigt et qui, selon les étudiants, facilitent ce type d’intrusions.
Dans un communiqué publié au lendemain des faits, la Conférence des amicales d’étudiants (CAE) a exigé l’ouverture d’une enquête exhaustive pour identifier les auteurs et comprendre les circonstances exactes de l’attaque.
C’est très grave, ce qui vient de se passer à l’université Iba DER Thiam de Thies. Une première dans l’histoire du Sénégal qu’il faut résoudre dès maintenant.
La sécurité publique et la Justice méritent d’être renforcées.
Ce qui s’est passé devrait pousser les autorités à s’engager davantage à la prise en charge des difficultés des populations en lieu et place des histoires politiques.
Heureusement qu’il n’y a pas eu de blessés