Assemblée nationale: « Revoir le modèle actuel d’élection des députés », Pr Moussa Diaw

Pour en finir avec cette situation qui ternit l’image de l’Assemblée nationale voire de la République, l’enseignant-chercheur en science politique, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), Pr Moussa Diaw pense qu’une enquête de moralité des candidats à la députation pourrait beaucoup aider. Pour lui, cela est d’autant plus important qu’un changement de mode d’élections des députés permettra de mettre hors circuit des parlementaires plus ou moins éclaboussés dans des affaires scandaleuses.

Responsabilités…

« Nous vivons dans une société où les gens ne respectent pas la morale, les responsabilités. D’ailleurs, c’est ce qui explique toutes ces formes de trafic pour gagner de l’argent. Mais, cela est dangereux surtout quand on a des responsabilités parce qu’on doit comprendre le sens de sa fonction notamment des députés. Car, ces différentes histoires de scandales jouent naturellement sur l’image et la représentation qu’on a de notre Assemblée nationale, de la composition même de ses membres d’autant plus qu’il y a certaines personnalités qui sont impliquées dans des trafics de passeports diplomatiques », déclare Pr Moussa Diaw, sur Sud Qoutidien.

Fonction…

A l’en croire, certains députés profitent donc de leur fonction pour en abuser et c’est ça qui est scandaleux, puisque cela ternit l’image de notre Assemblée nationale et de notre République.

Changement de désignation…

Pour Pr Diaw, le changement de désignation des élus du peuple s’impose, pour une meilleure lisibilité politique, pour un meilleur choix des députés qui vont remplir leur fonction au niveau de cette haute Institution en termes de débats, de propositions de lois, d’implication dans l’élaboration et l’exécution des politiques publiques parce que c’est leur fonction principale même si il pense que les députés ne semblent pas être outillés pour pouvoir remplir cette mission-là.

Modèle actuel d’élection des députés…

L’enseignant-chercheur en science politique, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) pense que c’est nécessaire de revoir le modèle actuel d’élection des députés pour apporter des améliorations qui s’inscrivent dans une logique de renforcement de la démocratie et des organes institutionnelles qui sont l’ossature même de l’Etat et de la République.

2 COMMENTAIRES
  • A. Sarr

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  • El hadj Goumbo Diagne

    Très sincèrement le pr Diaw à raison pour être plus concret il faudra exiger des futurs députés au minimum la licence en droit ou en sciences économiques et politiques et un certificat de bonne moralité délivrée par DIC . Cela permettra de mieux voir les textes de loi, c est un minimum.

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