Le président turc Recep Tayyip Erdogan devrait, selon des informations d’Anadolu, mettre en lumière la situation à Gaza lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Depuis son accession au poste de Premier ministre, puis de président, M. Erdogan a constamment défendu la cause palestinienne sur la scène internationale, plaidant pour la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale.
En 2007, lors de la 62e Assemblée générale, il qualifiait déjà le conflit israélo-palestinien de « source majeure d’instabilité » au Proche-Orient. Il a, à plusieurs reprises, appelé la communauté internationale à une action collective contre ce qu’il qualifie « d’oppression d’Israël ». En 2009, il réitérait l’importance de la question palestinienne pour la Türkiye, soulignant la nécessité d’une paix durable à Gaza.
Lors de la 66e Assemblée générale en 2011, M. Erdogan critiquait l’inaction de l’ONU face à ce qu’il considère comme des violations du droit international par Israël. Il a également remis en question l’absence de sanctions contre l’État hébreu. En 2014, lors de son premier discours en tant que président, il appelait à la « mise en œuvre immédiate d’une solution à deux États ». Il a, par la suite, continué à plaider pour la cause palestinienne lors des assemblées générales suivantes, en 2016, 2017, 2018 et 2019, dénonçant l’injustice et les violences subies par les Palestiniens.