Arrestation d’Hervé Bopda à Douala : un riche héritier camerounais accusé de plusieurs viols

Hervé Bopda, 45 ans, un riche héritier camerounais, a été arrêté à Douala, au Cameroun, le 31 janvier 2024. Selon des informations rapportées par Actu Cameroun, parcouru par Senego, cette arrestation a eu lieu dans une auberge à Bonaberi, quartier de Douala, vers 1h du matin. Accompagné d’une jeune fille, également interpellée, Bopda est maintenant détenu à la police judiciaire du littoral dans le premier arrondissement de Douala.

Les accusations portées contre Hervé Bopda comprennent le viol, le harcèlement sexuel, les menaces sous conditions, et la violence physique. Ces allégations ont émergé sur les réseaux sociaux via des témoignages anonymes ces deux dernières semaines. La famille de Bopda a réagi en niant ces accusations et en déclarant avoir lancé des poursuites pour diffamation et cybercriminalité contre les auteurs de ces témoignages.

Cette affaire judiciaire a été initiée suite à une plainte déposée par Me Fousse et Me Guy Olivier Moteng au tribunal militaire de Douala, puis transférée à la police judiciaire pour des motifs d’escroquerie, harcèlement sexuel et menace avec arme à feu. La famille de Bopda exprime sa confiance dans le système judiciaire pour éclaircir cette situation.

Hervé Bopda est décrit comme un prédateur sexuel potentiel bénéficiant de sa position sociale et de sa richesse. Fils d’Emmanuel Bopda, un industriel prospère décédé en 2020, il fait l’objet d’accusations de viols sur des femmes et des hommes, parfois commis sous la menace d’une arme.

L’enquête a pris une nouvelle tournure avec l’intervention de N’zui Manto, un lanceur d’alerte résidant à l’étranger. Depuis le 19 janvier, Manto a publié des témoignages de victimes présumées, affirmant avoir reçu des centaines de récits. Ces témoignages suggèrent l’existence d’un réseau de proxénétisme impliquant des hommes d’affaires, des personnalités influentes et même des membres des forces de l’ordre et de l’armée. Ces révélations ont provoqué une onde de choc au Cameroun.

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