Lors de sa récente visite au Moyen-Orient, le président américain Donald Trump a été exhorté par les dirigeants d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU) et du Qatar à éviter les frappes militaires sur les installations nucléaires iraniennes, selon un article publié par Axios. Ils lui ont conseillé de privilégier la voie diplomatique.
D’après les informations, Israël avait envisagé d’initier une attaque ce mois-ci. Cependant, Trump n’a pas soutenu cette initiative, espérant un nouvel accord pour encadrer les activités nucléaires iraniennes. De son côté, Trump a averti le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de s’abstenir de toute « action susceptible de perturber » les négociations en cours avec l’Iran. « Nous avons de très bonnes discussions avec eux », a-t-il déclaré.
Les dirigeants du Golfe ont exprimé leurs inquiétudes en expliquant à Trump que toute attaque pourrait entraîner des représailles contre leurs pays, étant donné la présence de bases militaires américaines dans la région. Les Émiratis, en particulier, ont insisté sur l’importance d’une solution diplomatique. Axios souligne que les positions des États du Golfe ont évolué depuis 2015, marquant un intérêt plus grand pour la stabilité régionale et la croissance économique.
Les États-Unis et l’Iran participent actuellement à des négociations nucléaires indirectes, facilitée par le Sultanat d’Oman, réparties en cinq cycles à Mascate et Rome. Trump a menacé de recourir à des actions militaires si un nouvel accord n’était pas signé, après avoir retiré les États-Unis de l’accord de 2015 en 2018.
Pour plus d’informations sur ces développements, nous avons lu ces contenus sur le site de nos confrères d’Anadolu, traduit par Mourad Belhaj.
